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Montréal en lumière, pour éveiller vos papilles et vos sens!
February 21, 2013
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Aujourd’hui commence Montréal en lumière. Au programme : dix jours d’activités, de spectacles et de gastronomie pour faire vivre pleinement l’hiver aux montréalais. Cette 14e édition propose une imposante programmation culturelle dans plusieurs lieux de diffusion du Quartier et fait de la place des Festivals et ses environs, le cœur de son volet extérieur gratuit. Rencontre avec Laurent Saulnier, l’un des principaux artisans de cet éclatant festival hivernal.
Photo Laurent Saulnier, Courtoisie Montréal en lumière / Site place des Festivals, Frédérique Ménard-Aubin
Laurent Saulnier, vous êtes vice-président de la programmation et production non seulement de Montréal en lumière, mais également du Festival de jazz de Montréal et des FrancoFolies. Comment êtes-vous arrivé là?
On est gentiment venu me chercher. Dans mon ancienne vie, j’étais journaliste en musique au journal Voir [chef de section]. Un soir de FrancoFolies, en 1999, Alain Simard m’a proposé de me joindre à son équipe. Jusqu’alors, je n’avais fait que suivre avec beaucoup d’intérêt et de passion l’actualité du secteur musical.
Où puisez-vous vos inspirations pour renouveler la programmation de ces festivals?
Le nom de l’entreprise est l’Équipe Spectra et ce n’est pas pour rien. Les idées viennent de tous les membres de l’équipe. Je ne suis pas le seul générateur d’idées.
De mon côté, pour dénicher de nouveaux talents à mettre en scène, je voyage certes, mais je sors surtout beaucoup. Je me retrouve plus souvent au Divan orange qu’à l’Olympia à Paris.
Quand je vais à d’autres festivals, je m’intéresse aux artistes qui se produisent sur scène, mais aussi à tout ce qu’il y a autour : à l’aménagement du site en général et à tout ce qui fait en sorte d’améliorer l’expérience du festivalier.
Cela dit, il n’y aucun autre festival qui ressemble aux nôtres, c’est-à-dire qui se déroulent en plein centre-ville avec des spectacles gratuits à l’extérieur et d’autres payants en salles. C’est un modèle unique. Les recettes qui fonctionnent ailleurs dans d’autres contextes ne sont donc pas toujours transposables dans le Quartier des spectacles.
Quand vous planifiez la programmation de Montréal en lumière, qu’avez-vous en tête?
Montréal en lumière dure dix jours. On sait qu’il est impossible de mobiliser un même public pendant autant de jours consécutifs, surtout en hiver. C’est pour cela que la programmation est aussi diversifiée; elle va de GrimSkunk à Alain Lefebvre afin de rejoindre le plus grand public possible. Je dis souvent que nous sommes comme Tintin, et voulons toucher les 7 à 77 ans. Il nous apparaît important d’offrir des activités pour tous afin que chacun puisse se faire son petit festival à l’intérieur du grand.
Avec la programmation extérieure, nous voulons inciter les gens à prolonger leur séjour dans le Quartier pour vivre l’expérience complète Montréal en lumière. Par exemple, à ceux qui vont voir un spectacle en salle à 20 h, je conseillerais d’arriver à 19 h pour voir la projection sur la Maison du Festival et Bloop à l’intérieur du Dôme RBC. Et si le spectacle se termine tôt, pourquoi ne pas venir danser sur les rythmes de notre DJ qui est sur la place des Festivals jusqu’à 23h?
Aussi, et c’est en partie ce qui a inspiré le nom du festival, nous avons à cœur de mettre des artistes montréalais en lumière. Cela a toujours fait partie de la mission du festival. Montréal en lumière est d’ailleurs le festival qui présente le plus de premières de spectacles de musique. Le milieu l’a effectivement rapidement adopté avec cette fonction-là, ce qui est très bien pour nous.
Nous nous donnons aussi comme objectif de faire découvrir au public de nouveaux artistes. En plus des têtes d’affiches, nous programmons des artistes moins ou peu connus, mais qui peuvent tout de même plaire au grand public. Je lance donc un appel aux festivaliers : osez aller voir des spectacles d’artistes que vous ne connaissez pas encore, vous ne serez pas déçus!
Pourquoi mettre une ville à l’honneur?
C’est également dans l’optique d’aller vers la découverte. Nous veillons ainsi toujours à dépasser les clichés qui sont associés à la ville choisie, qui est cette année Buenos Aires. Nous proposons donc un spectacle de tango, mais qui mélange la danse avec les arts du cirque, car Buenos Aires se positionne comme une capitale du cirque moderne en Amérique du sud, un peu comme Montréal en Amérique du Nord.
Même chose du côté gastronomique. Quand on pense à cette ville, le premier plat qui nous vient à l’esprit est le steak cuit sur le barbecue. Or, ce que nous mettons de l’avant va au-delà de cela, c’est le travail des créateurs culinaires de là-bas.
Quand vous pensez au Quartier des spectacles, quelle image vous vient en tête?
C’est ma maison! Je travaille et je sors ici. J’y passe plus de temps que dans le Plateau Mont-Royal où je vis.
La 14e édition de Montréal en lumière se tient du 21 février au 3 mars 2013
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