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10 artistes à découvrir au Festival international Présence autochtone
11 août 2022
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Texte principal du billet
Le festival international Présence Autochtone aura lieu du 9 au 18 août et permettra au grand public d'apprécier l'effervescence culturelle des peuples autochtones des Amériques. Pendant dix jours, la place des Festivals sera au centre d’une vaste programmation artistique qui animera tout le Quartier des spectacles. La tenue de la 32e édition de ce festival multidisciplinaire à la popularité grandissante est l’occasion rêvée de se familiariser avec les cultures autochtones et de découvrir des artistes qui ont le vent dans les voiles. Voici quelques noms à surveiller !
EN MUSIQUE
La place des Festivals vibrera au rythme de nombreux spectacles musicaux mettant en vedette des artistes établis et de la relève. Originaire de Manawan, la formation Pinaskin, qui a fait ses premiers pas sur la scène il y a plus de vingt ans, est toujours au sommet de son art. Ce groupe formé de musiciens issus de la nation Atikamekw, et dont les chansons évoquent le passé et le présent de sa communauté, donnera un concert gratuit le 12 août. Chantant en français et en innu, l’auteur-compositeur-interprète de Maliotenam Matiu s’est fait connaître avec Petikat, un premier album salué par la critique qui lui a permis de se produire aux quatre coins du monde. À l’occasion de son concert, le 13 août, le chanteur de folk et de blues à la voix rauque présentera son deuxième album, Tipatshimushtunan, qui signifie « racontez-nous ».
Des concerts plus intimes auront également lieu aux Jardins Gamelin. On pourra notamment y retrouver Esther Pennell, le 11 août, une chanteuse folk connue des amateurs du nord de l’Ontario à Montréal et dont le dernier album, Big Dream, a reçu une nomination pour l’album country de l’année dans le cadre des Summer Solstice Indigenous Music Awards en 2021. C’est également sur la scène des Jardins, le 18 août, qu’on pourra entendre le rockeur au long cours, Mack Mackenzie, meneur du groupe de country alternatif Three O’Clock Train et grand habitué des scènes nord-américaines.
EN POÉSIE
Dans un concert incitant à la découverte et à une meilleure compréhension de l’autre, le spectacle Quelque part et autres lieux marie la poésie et la musique contemporaine. Présenté à la Grande Bibliothèque, le 14 août, par les organismes Terres en vues, Forestare et le Nouvel Ensemble Moderne (NEM), il est narré par l’autrice-compositrice interprète de Wendake Andrée-Lévesque-Sioui et met en vedette la soprano inuite Deantha Edmunds à titre d’invitée d’honneur.
AU THÉÂTRE
Pendant environ deux siècles, plus de 150 000 enfants ont été retirés de leur famille et placés dans les pensionnats autochtones. L’auteur Omer St-Onges, qui a survécu à cette expérience traumatisante, en a tiré Uteï, une pièce inspirée de sa propre vie qu’il interprète lui-même sur scène, afin de transmettre son témoignage et ceux de ses camarades qui n’ont pas eu la même chance que lui. Mis en scène par Xavier Huard, ce récit autobiographique est présenté le 15 août sur la place des Festivals.
EN EXPOSITION
Connue pour son travail mêlant les arts visuels, la mode et les danses de pow wow, le quatuor de créatrices basé à Montréal The Dime Collective partage son temps entre le Canada et l’Italie. Le 13 août, sur la place des Festivals, le groupe présentera une collection d’œuvres d’art réalisées à partir de pièces de dix sous au cours de la pandémie.
AU CINÉMA
Les cinéphiles ne voudront pas surtout pas manquer la soirée de projection gratuite de films d’animation présentée à la Grande Bibliothèque le 10 août. Parmi les trois œuvres diffusées, on pourra voir entre autres le film Angakusajaujuq : The Shaman’s Apprentice, inspiré d’un conte traditionnel de l’île de Baffin et signé par la réalisatrice mohawk Courtney Montour.
La cinéaste bilingue Sonia Bonspille-Boileau a écrit et réalisé la série dramatique de six épisodes Pour toi, Flora, qui raconte l’histoire d’un frère et d’une sœur d’origine anichinabek qui ont passé leur jeunesse dans un pensionnat administré par les Oblats et qui tentent de se réconcilier avec leur passé. Le 11 août, dans les locaux de l’Office national du film du Canada, elle donnera une leçon sur l’art d’écrire pour la télévision et expliquera comment elle a pu composer avec la vérité historique douloureuse d’une époque encore récente, les exigences de la production télévisuelle et ses attentes personnelles.
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