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Les portes des arts vivants sont rouvertes !

1 avril 2021

Texte principal du billet

Le moment tant attendu de la réouverture des salles de spectacle est arrivé, avec une offre foisonnante et sécuritaire. Tour d’horizon des spectacles de ce début de printemps, qui nous feront applaudir à tout rompre, enfin ensemble !

Festiv'AC
Gesù
Le 2 avril

Le Gesù accueille pour une soirée les finissants du baccalauréat en action culturelle (AEUPAC) de l’UQAM. Un spectacle mettant en scène les multiples talents des étudiants de ce programme formant des professionnels notamment spécialistes des notions de démocratisation culturelle et aptes à occuper divers postes dans les coulisses du monde des arts.

OSM | Barber et Still : sonorités américaines
Maison symphonique de Montréal
Place des Arts
Les 7 et 8 avril 2021

Thomas Le Duc-Moreau, vous connaissez ? Déjà chef-assistant de l’OSM auprès de Kent Nagano, le jeune homme poursuit cette passionnante mission avec Rafael Payare et a le bonheur de diriger quelques concerts chaque année. Le voici au cœur d’un répertoire contemporain séduisant, faisant résonner chaque note de l’œuvre de William Grant Still, empruntant au folklore afro-américain, et s’attachant à rendre le lyrisme des morceaux du New Yorkais Samuel Barber.

Robert en CharleboisScope
Salle Wilfrid-Pelletier
Place des Arts
Les 9, 10 et 11 avril

À 75 ans, Robert Charlebois est toujours aussi survolté. La légende du rock québécois se produit ici en formule ambitieuse avec huit musiciens et un environnement visuel immersif sur des écrans tout simplement gigantesques. Le concert traverse les décennies en conjuguant plusieurs styles visuels et en ne négligeant aucun hit de l’imposante discographie de Charlebois.

Jusqu’au bout
Maison Théâtre
Du 9 au 11 avril

Les collaborations entre l’auteur français Luc Tartar et le metteur en scène québécois Eric Jean sont toujours gages d’un univers visuel fourmillant et d’une dramaturgie branchée sur l’émotion. Dans cette pièce pour ados qui entrechoque les paroles et les générations, la notion d’engagement est discutée de long en large et selon de nombreuses perspectives.

Orchestre métropolitain | Du piano au podium : Mozart et Brahms avec Yannick Nézet-Séguin
Maison symphonique de Montréal
Place des Arts
Le 11 avril

Voici une occasion rare de voir Yannick Nézet-Séguin en tant que soliste au piano. Dans ce concert hors-norme, il troque sa position de chef d’orchestre pour celle de musicien, pour donner vie à cette partition élégante et son Andante merveilleux. De retour au pupitre, il mène l’Orchestre sur les chemins mélancoliques de la troisième symphonie de Brahms.

Punch Line
Agora de la danse | Edifice Wilder
Du 14 au 30 avril

Le danseur et chorégraphe Jacques Poulin-Denis ose sortir de son territoire habituel, surtout dansé, pour flirter avec la conférence autobiographique, le stand-up comique et la danse-théâtre, dans un spectacle hybride et sans filtre, où le réel se colore peu à peu d’inventions et de fictions diverses.

Orchestre métropolitain | Brahms symphonique : finale triomphante
Maison symphonique de Montréal
Place des Arts
Le 17 avril

Dirigé par Yannick Nézet-Séguin, l’Orchestre métropolitain se mesure à la Symphonie no 4 de Brahms, aboutissement de la carrière du compositeur et sommet de son art ancré dans le respect de l’héritage des grands maîtres. Brahms n’était pas du genre à rejeter le savoir-faire de ceux qui l’ont précédé, loin de là, et sa symphonie est toute imprégnée du prolongement de la musique des Anciens. Qu’il en soit ainsi.

Latent Space + Ocular Oscillation
La Satosphère de la SAT
Jusqu’au 24 avril

C’est le moment de renouer avec les projections immersives et enrobantes qui ont fait la réputation du dôme de la Société des Arts technologiques avec un programme double mettant en vedette l’artiste viennois Monocolor et les Montréalais du studio Diagraf. Dans Latent Space, poussières d’étoiles et lignes lumineuses dessinent des architectures étonnantes, alors que dans Ocular Oscillation se déploient des courbes voluptueuses soumises à de puissants effets stroboscopiques.

L’amour est un dumpling
Théâtre Jean-Duceppe
Place des Arts
Jusqu’au 25 avril

Duceppe ouvre ses portes avec la version remaniée d’un spectacle intimiste de Mathieu Quesnel et Nathalie Doummar qui avait obtenu un grand succès à La Licorne en 2017. Sur fond comique et avec des répliques d’un réalisme très incisif, la pièce fait revivre un amour impossible entre d’ex-amants bohèmes que la vie a peu à peu mené sur des avenues plus conventionnelles.

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