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La SAT célèbre un quart de siècle d'art et de technologie

6 mai 2022

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Établie au cœur de Montréal depuis 1996, la Société des arts technologiques (SAT) fête cette année son vingt-cinquième anniversaire ! Pour l’occasion, elle convie le grand public à des festivités qui dureront cinq jours, du 31 mai au 4 juin, et qui comprendront des expériences immersives, des expositions, des ateliers, des conférences et - bien sûr - des soirées festives sur la terrasse et sous le dôme !

Rencontre avec la directrice générale, Jenny Thibault et le directeur artistique, Alexandre Auché pour en savoir plus sur la SAT et les célébrations prévues.

Comment présenteriez-vous la SAT à quelqu’un qui ne la connaît pas ?

Jenny Thibault : La SAT est une institution montréalaise, un laboratoire de création ouvert à toutes les communautés. La plupart des gens savent qu’il s’agit d’un centre de diffusion ouvert au public, comme le prouvent les spectacles de musique immersifs que l’on y présente, ainsi que son Labo culinaire et son café. Mais les trois autres volets de sa mission sont généralement méconnus. Depuis 2012, la SAT est aussi un centre de formation pour les enfants comme pour les adultes. C’est également un centre de recherche et de développement depuis déjà 20 ans, avec le Metalab qui favorise notamment la création de logiciels libres et open source. Enfin, la SAT demeure un centre de création et de résidence d’artistes dans la Satosphère et cet aspect n’est pas le plus négligeable puisque nous nous faisons une fierté de développer de nouveaux talents. Les fondateurs de la SAT ont été visionnaires et le nom qu’ils ont choisi reste plus pertinent que jamais. Elle est sociale parce qu’en connexion avec le milieu, artistique car elle soutient l’art sous toutes ses formes et elle reste résolument technologique, même si la mode est au numérique.

Après 25 ans d’existence, qu’est-ce qui distingue la SAT aujourd’hui ?

JT : En 1996, lorsque Monique Savoie ouvrait la Société des arts technologiques sur la rue Sainte-Catherine, elle faisait de sa vision la réalité. Aujourd’hui établie sur le boulevard Saint-Laurent, la SAT fait toujours figure de pionnière, mais elle n’est plus la seule à avoir le monopole de la technologie et il est important pour elle de faire un état des lieux. Cela dit, je pense que là où elle se distingue, c’est en proposant des expériences collectives. Les projets immersifs, qui peuvent accueillir 250 personnes dans la Satosphère, constituent encore sa marque de commerce. Elle se démarque aussi en combinant les arts vivants et la technologie. L’objectif de la SAT est de continuer à présenter, en virtuel ou en présentiel, des projets fédérateurs.

Que pouvez-vous nous dire du programme des festivités ?

Alexandre Auché : La SAT ouvrira ses portes – et ses quatre étages – du 31 mai au 4 juin, pour cinq jours de fête et d’événements spéciaux : performances de DJ, BBQ au Labo culinaire, soirée hommage à l’équipe fondatrice… Il s’agit d’un programme condensé qui met en valeur tous les aspects de la SAT. Il y a beaucoup de choses à voir, notamment l’installation Couleurs perpétuelles, qu’on pourra découvrir à compter du 2 juin jusqu’à la fin de l’année et un peu plus tard, du 13 mai au 19 juin, l’exposition Techno Worlds à l’Espace SAT, en collaboration avec le Goethe-Institut et le Centre Phi, qui présente un autre regard sur la culture rave et techno. Enfin, les 3 et 4 juin, la fête commencera sur la terrasse dès 16 h, avec un barbecue préparé par Labo Culinaire, et se poursuivra sous le dôme à partir de 23 h. Les artistes historiques de la SAT seront présents ainsi que les représentants de la nouvelle école. Ça fera un beau mélange de DJs et de VJs pour un méga-party où, nous l’espérons, les générations se mélangeront !

Quels sont les défis actuels de la SAT ?

JT : Chacun sait que la technologie évolue constamment et toujours de plus en plus vite. Conserver un équipement à la fine pointe représente donc un défi constant. Mais nous avons aussi d’autres contraintes plus terre à terre, comme la rénovation de notre immeuble. Enfin, il est primordial que la SAT rayonne à l’international et qu’elle demeure un chef de file d’envergure mondiale. En même temps, elle reste un lieu de vie à Montréal et cette présence capitale est toujours à préserver.

En terminant, pouvez-vous me parler du SAT Fest et du Dômesicle ?

AA : Ce sont nos événements phares. Le SAT Fest est un festival de création et un concours international de court-métrages immersifs projetés sous le dôme. Cette année, pour sa dixième édition, nous avons eu une quarantaine de films en compétition ! Le Dômesicle, c’est le nom qu’on donne aux fêtes qui ont lieu dans la Satosphère et qui jouent un rôle important pour la scène locale. L’ambiance y est toujours excellente et ces événements servent de tremplin aux nouveaux VJs et DJs.

25 ans de la SAT
Du 31 mai au 4 juin 2022
En savoir plus sur la programmation

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