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L’UQAM fête un demi-siècle d’audace

9 avril 2019

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Difficile de croire que l’Université du Québec à Montréal (UQAM) célèbre ses 50 ans le 9 avril de cette année. Depuis sa fondation en 1969, l’institution établie au centre-ville de la métropole a été à l’avant-scène de nombreux bouleversements historiques et sociaux qui ont marqué le Québec. Pas étonnant qu’elle soit restée jeune de cœur !

Afin de souligner cet anniversaire, l’année sera jalonnée d’événements de toutes sortes qui souligneront l’apport de l’université à la vie montréalaise. Nous nous sommes entretenus avec Magda Fusaro, rectrice de l’UQAM, afin d’en savoir un peu plus sur les festivités qui s’échelonneront jusqu’en avril 2020.

Maintenant à 50 ans, l’UQAM a-t-elle conservé la fougue de sa jeunesse ?

Bien sûr ! C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons choisi le slogan « 50 ans d’audace » pour souligner cet anniversaire. L’UQAM a été fondée dans un contexte de bouleversements sociaux qui agitaient tout le Québec. À l’époque, son positionnement était clair et visait à rendre les études accessibles pour une population qui n’avait pas nécessairement les moyens de poursuivre des études universitaires. L’UQAM n’a jamais hésité à prendre position. C’était le cas à la fin des années 60, au sortir de la Révolution tranquille, et c’est encore le cas aujourd’hui.

Comment avez-vous imaginé cet anniversaire historique ?

Nous proposons des événements qui ont pour objectif de partager les valeurs de l’UQAM. On veut à la fois mettre de l’avant la posture sociohistorique de l’université, en rappelant de quelle manière elle a marqué la société québécoise au fil des décennies, et aussi se projeter dans l’avenir. Enfin, on tient à souligner les puissants liens communautaires et géographiques qui nous lient au quartier que nous occupons.

L’UQAM est une université qui s’est définie par son arrimage dans toutes les sphères de la société, qu’il s’agisse notamment des milieux culturel, artistique, communautaire, scientifique, de l’éducation, des affaires, ou encore des milieux juridique et des communications. Nos nombreuses collaborations contribuent au rayonnement de l’UQAM et nous sommes fiers de nos partenaires, car c’est avec eux que nous nous développons et que nous enrichissons l’expérience de nos étudiants. Et c’est ainsi que nous organiserons près de 90 activités tout au long de l’année, qui visent non seulement à commémorer l’histoire de l’UQAM et son impact, mais aussi à imaginer ses perspectives d’avenir.

Le programme des célébrations est très varié : projection architecturale, exposition, concert...

Dès le 9 avril, nous inaugurons les fêtes du 50e avec une projection sur le pavillon Président-Kennedy de l’UQAM qui illustre la créativité et l’ingéniosité de l’université, ainsi que sa capacité à se renouveler et à s’actualiser. La projection architecturale est réalisée par HUB Studio, en collaboration avec le Partenariat du Quartier des spectacles.

Pour la journée anniversaire, on entendra sonner le carillon du clocher de l’église Saint-Jacques, ce que nous n’avons pas fait depuis des années. Précisons que la restauration de la Place Pasteur et du clocher sera terminée au courant de l’automne prochain et que ce sera alors l’occasion de vivre un grand moment avec les membres de la communauté de l’UQAM et du quartier.

Au mois de septembre, le grand public sera invité à découvrir la très belle exposition 50 designers, 50 projets phares, 50 ans de rayonnement pour l’UQAM au Centre de design graphique. Une boutique éphémère, accessible à tous, mettra en valeur le talent de l’UQAM et les réalisations de nos 265 000 diplômés. Soulignons aussi le concert en hommage à l’UQAM que donnera l’Orchestre métropolitain dirigé par Yannick Nézet-Séguin le 16 novembre. Enfin, au printemps 2020, juste avant la clôture des célébrations, un événement sera consacré au campus de l’UQAM, cet espace vivant au cœur de la cité, qui a été l’objet moteur de nombreuses créations.

Au moment de souffler les bougies, quels vœux ferez-vous pour l’UQAM ?

Je ferai deux vœux. D’abord, je voudrais que l’excellence de l’UQAM soit reconnue. On y associe trop souvent une certaine image qui, bien que fort intéressante sur le plan social, est réductrice. Il est temps d’apprécier notre université à sa juste valeur académique.

Enfin, j’aimerais que nous puissions continuer à accueillir tous les étudiants qui jugent important de pouvoir suivre des études supérieures. La question du financement universitaire est un enjeu complexe, mais j’estime qu’il est primordial d’assurer l’accès aux études pour tous.

UQAM : 50 ANS D'AUDACE

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