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MONTRÉAL EN LUMIÈRE fête un quart de siècle de plaisirs hivernaux

22 février 2024

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MONTRÉAL EN LUMIÈRE fête cette année son 25e anniversaire. Au fil des ans, l’événement a imposé ses propres traditions – de la fameuse Nuit Blanche à sa riche programmation gastronomique et culturelle – et a prouvé que la métropole était une ville festive à l’année longue. Aujourd’hui, il serait difficile d’imaginer un hiver dans le Quartier des spectacles sans sa présence. En amont de la 25e édition, qui aura lieu du 29 février au 10 mars 2024, nous nous sommes entretenus avec son directeur général, Jacques Primeau, afin d’en savoir plus sur l’histoire et la portée de cet événement phare.

Un texte de Sébastien Tétrault

Comment décrivez-vous le festival et sa vocation première ?

Le festival MONTRÉAL EN LUMIÈRE est un événement original dont la mission primordiale est d’inciter les gens à sortir et à profiter de l’hiver en ville. Avant sa création, le cœur de Montréal était désert pendant les longs mois d’hiver. Le festival est né de la volonté des acteurs du centre-ville d’insuffler de l’ambiance et de l’énergie à une période particulièrement morne de l’année. En proposant des activités intérieures et extérieures, MONTRÉAL EN LUMIÈRE a offert au public de bonnes raisons d’investir des lieux qu’il avait l’habitude de fuir en hiver. Depuis, le festival n’a cessé d’évoluer et est devenu une manière de célébrer la nordicité sous toutes ses formes : culturelles, sportives et gastronomiques.

Comment MONTRÉAL EN LUMIÈRE a-t-il évolué depuis sa création ?

Le festival n’a jamais cessé de grandir, mais il fait aussi preuve d’une continuité remarquable. Le volet gastronomique, par exemple, qui est l’un des éléments essentiels du festival, était présent dès la première édition. Le célèbre chef français Paul Bocuse en était le président d’honneur. Et au cours du dernier quart de siècle, MONTRÉAL EN LUMIÈRE a su refléter l’évolution de la gastronomie au Québec, tout en l’influençant. Même s’il est resté ouvert aux influences étrangères, le festival a notamment stimulé la créativité locale et favorisé les échanges entre chefs d’origines différentes. Sur le plan de la culture et du divertissement, il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui, MONTRÉAL EN LUMIÈRE se décline simultanément dans huit arrondissements de la métropole et qu’il bénéficie de la participation d’une centaine d’organismes culturels. Cela nous permet d’offrir une proposition à la fois très vaste et pertinente qui inclut le théâtre, la danse, la musique, l’humour, l’art muséal, l’impro, etc. Au fil des ans, de nouveaux éléments clés se sont ajoutés à la proposition initiale, comme la célèbre Nuit Blanche qui célèbre cette année - le 2 mars précisément - sa 21e édition et comme la semaine de relâche, qui attirera cette année les familles du 2 au 10 mars.

Les activités extérieures constituent un pôle essentiel du festival ?

Le festival cherche à célébrer la nordicité sous toutes ses formes et bien sûr, les activités extérieures sont essentielles. MONTRÉAL EN LUMIÈRE s’est donné pour mission d’offrir aux gens de multiples façons de jouer dehors et depuis quatre ans, c’est le patin qui s’impose comme l’activité extérieure par excellence. Le Sentier de patin CeraVe sur la place des Festivals et la patinoire de l’esplanade Tranquille accueilleront les amateurs dans une ambiance féérique. Ces patinoires immersives connaissent un succès remarquable auprès du public et j’ai l’impression que nous avons enfin trouvé la pièce manquante qui complète à merveille l’offre du festival.

Que dire plus particulièrement au sujet de cette 25e édition ?

Attendez-vous à une programmation particulièrement ludique et dynamique ! La riche programmation sera rehaussée par des événements spéciaux, comme le spectacle hivernal de Patinage Canada, le 2 mars sur la patinoire de l’esplanade Tranquille, animé par des athlètes comme Marie-Jade Lauriault et Romain Le Gac. On recevra également la visite de joueuses de l’équipe de hockey féminine de Montréal qui viendront aussi patiner le 1er mars sur la même patinoire. L’ambiance musicale sur le site extérieur sera assurée par des DJ d’ICI Musique. Et même si les billets s’envolent, je tiens à souligner la qualité et la variété des spectacles en salle où l’on pourra entendre notamment Lisa Leblanc, Kid Koala, Bruno Pelletier, David Goudreault et bien d’autres !

Comment entrevoyez-vous l’avenir de MONTRÉAL EN LUMIÈRE ?

C’est une question qui tombe à point car il s’agit de mon dernier mandat. Je suis très fier de l’évolution de MONTRÉAL EN LUMIÈRE et je crois que le festival a de belles années devant lui. Lorsque je suis entré en fonction, en 2020, tous les ingrédients étaient déjà réunis et le festival jouissait déjà d’une bonne réputation auprès des Montréalais·es. Il faut saluer la vision de ses créateurs Alain Simard et L’équipe Spectra qui ont su combler un vide. Ce dont je suis le plus fier, à titre de directeur, c’est d’avoir intégré le patin à une offre déjà riche. Je pense vraiment que le patin est une activité populaire qui permet à tout le monde de vivre une expérience hivernale typiquement montréalaise et québécoise. Il faut voir l’ambiance qui règne sur le sentier de patin le soir ! On y croise aussi bien des habitué·e·s que de nouveaux arrivants et tous affichent le même sourire épanoui. Le succès de MONTRÉAL EN LUMIÈRE prouve une chose, c’est que les Montréalais·es – de naissance ou d’adoption - préfèrent vivre l’hiver que le subir !

MONTRÉAL EN LUMIÈRE

Du 29 février au 10 mars 2024

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