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M'APPELLE MOHAMED ALI
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Un groupe d’interprètes noir·es s’emparent de la scène comme Mohamed Ali s’emparait du ring : Voler comme un papillon et piquer comme une abeille. Car la boxe est une formidable métaphore du combat des Noir·es pour leur égalité dans une société blanche, et aussi de la lutte de tout acteur ou actrice racisé·e afin de plus en plus prendre sa place et surtout sa liberté sur les scènes québécoises. Armée de la langue tranchante de l’immense auteur congolais Dieudonné Niangouna, énergisée par la gestuelle explosive de la chorégraphe Claudia Chan Tak, la distribution impose brillamment l’unité d’une présence noire et sa pluralité de cultures, de générations, de parcours.
Un comédien se prépare à entrer en scène pour jouer le rôle de Mohamed Ali, raconter ses combats, ceux du boxeur, comme sa victoire contre George Foreman à Kinshasa en 1974, mais surtout ceux de l’activiste politique, dont son refus d’aller combattre au Vietnam, un soliloque qui ramène sans cesse l’acteur à sa propre condition. Or en multipliant ce monologue pour plusieurs voix, les questionnements, les expériences vécues et les actes prennent une puissante ampleur collective : tour à tour et ensemble, les corps sont traversés par l’acteur, par Ali, par la vie au Québec. Lorraine Pintal tenait à offrir au public du TNM cette création historique précédemment jouée à guichets fermés au Festival TransAmériques et au Théâtre de Quat’Sous.
M'appelle Mohamed Ali de Dieudonné Niangouna
Mise en scène : Philippe Racine et Tatiana Zinga Botao
Une production du Théâtre de La Sentinelle