« PHÉNIX », HAUTE VOLTIGE AUX JARDINS GAMELIN

Texte principal du billet

Jusqu’au 15 juillet, le Quartier des spectacles bat sous le rythme de MONTRÉAL COMPLÈTEMENT CiRQUE ! Il suffit de lever les yeux vers le ciel pour voir les artistes et acrobates de Phénix prendre d’assaut les Jardins Gamelin dans un spectacle unique conçu spécialement pour l’endroit. De l’éphémère spectaculaire à ne pas manquer !

Anthony Venisse, concepteur et metteur en scène de Phénix, partage son originale vision de cette création.

À quoi pourra s’attendre le public pour ce nouveau spectacle exclusif aux Jardins Gamelin ?

C’est le récit du cycle sans fin de la vie. On se base sur les forces invisibles. On joue avec les quatre éléments : l’eau, la terre, l’air, le feu. Quoi qu’il arrive, la vie revient toujours, c’est une révolution circulaire. Le public est installé autour de la scène centrale circulaire. On a également beaucoup développé les chorégraphies et l’ambiance sonore. On travaille sur ce spectacle depuis près d’un an. Les 30 acrobates-danseurs en mettront plein la vue au public, nous avons très hâte d’aller à sa rencontre !

Présenter un spectacle de cirque dans un espace public doit amener son lot de difficultés techniques ?

Tellement! D’abord, l’univers n’est pas contrôlé comme dans un théâtre. Il y a plusieurs facteurs auxquels il faut penser lorsqu’on joue à l’extérieur : le niveau sonore provenant des bruits de la ville, la luminosité, les intempéries, l’humidité ou encore la chaleur. La place Émilie-Gamelin est grande, l’écriture artistique et acrobatique doit en tenir compte. Par exemple, pour nos numéros aériens nous avons dû utiliser une tyrolienne, parce qu’il n’y avait pas d’endroit pour accrocher un cerceau ou des trapèzes.

La scène en 360˚ apporte aussi un défi supplémentaire. Il n’y a pas de coulisses, le public peut donc nous voir sous tous les angles, impossible de se cacher ! C’est un beau défi que de devoir jouer constamment.

La proximité avec les citoyens est centrale dans la philosophie de MONTRÉAL COMPLÈTEMENT CiRQUE.

Le festival veut partager la culture du cirque au plus grand nombre de personnes. En montrant le travail de qualité dans une place ou sur la rue Saint-Denis, on rejoint autant les gens du Quartier et les Montréalais que les touristes. Tout le monde fait partie de l’audience, peu importe son milieu social. C’est vraiment important de décloisonner l’art. Aller à la rencontre du public est ce qui me touche le plus dans la démarche du festival et de la proposition de Phénix.

Quelle est la place du cirque à Montréal ? Est-on encore un hub mondial ?

Nous sommes clairement une plaque tournante du cirque en terme de formation. Partout dans le monde, on connaît l’École nationale de cirque. Montréal a un bassin de créateurs et de productions originales important. Nous avons la chance d’avoir accès à des artistes de haut niveau.

MONTRÉAL COMPLÈTEMENT CiRQUE
5 au 15 juillet

Phénix
5 au 15 juillet (relâche le 9)

Les MINUTES COMPLÈTEMENT CiRQUE
5 au 15 juillet