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6 raisons de visiter les RIDM

9 novembre 2015

Texte principal du billet

Il existe au moins 143 raisons d’assister aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM). Une pour chacun des 143 films proposés à la 18e édition de l’événement qui commence le 12 novembre. D’un regard sur le printemps arabe jusqu’au mécanisme des sectes, en passant par la musique métal ou l’éruption d’un volcan islandais, les sujets abordés et le traitement de ces grands documentaires sont variés.

Entretien avec la directrice générale de l’événement, Mara Gourd-Mercado, qui souligne quelques autres raisons de ne pas manquer l’unique rendez-vous entièrement dédié au documentaire à Montréal.


Pour les rencontres et les échanges

«Les cinéastes d’ici et d’ailleurs aiment venir aux RIDM, car, comme notre nom l’indique, nous provoquons des rencontres avec le public. Un bon nombre de projections sont suivies d’une discussion avec le réalisateur ou des artisans du film. C’est un aspect que le public et les créateurs apprécient.»


Pour les premières… et bien plus

«Nous présentons beaucoup de premières mondiales, nord-américaines ou québécoises… Mais nous ne nous considérons pas comme un festival de premières! Nous sommes un événement de documentaires et, surtout, de bons documentaires. Ce qui dicte nos choix, c’est la qualité des films. Nous ne nous empêcherons pas de présenter un excellent film parce qu’il a déjà été présenté ailleurs.»

Pour la diversité des thèmes abordés

«Il y en a pour tous les goûts aux RIDM. Les compétitions internationales et nationales proposent autant des essais, que des films d’art ou du documentaire pur et dur. Je suis le peuple est un portrait touchant sur la révolution égyptienne depuis un petit village, loin du Caire. Deprogrammed s’attarde quant à lui au mouvement des sectes. La section Beat Dox présente des films musicaux. Le volet On vous parle du Québec pose un regard sur la société québécoise et des sujets d’actualité qui nous touchent, comme dans Pipelines, pouvoir et démocratie où l’on suit les groupes écologistes québécois dans leur lutte à freiner TransCanada dans la création de l’oléoduc Énergie Est. En présentation spéciale, Allende mi abuelo Allende, réalisé par la petite fille de Salvador Allende, s’attarde à l’homme de famille qu’était le président chilien.»


Pour le Doc Circuit Montréal

«Du 14 au 18 novembre, Doc Circuit Montréal (DCM) propose un grand brassage d’idées pour les professionnels grâce à des ateliers et des conférences. Mais ces journées sont aussi ouvertes aux cinéphiles qui ont soif d’en apprendre davantage sur les rouages du cinéma documentaire avec les forfaits à la carte (à la journée) du DCM.»


Pour apprendre en famille

«À la Cinémathèque québécoise, pour un petit cinq dollars par personne, les familles pourront visionner une sélection de documentaires sélectionnés spécialement pour les jeunes de six ans et plus (14 et 21 novembre) par Marcel Jean, directeur de la Cinémathèque. Le tout inclut une collation et un atelier surprise autour d’un jouet optique. Pendant tout le festival, sur la place Pasteur et la promenade des Artistes, petits et grands pourront aussi profiter de l’installation Gifoscopes, qui permet de créer ses propres GIF animés.»


Pour apprécier les nouvelles tendances

«Les limites du documentaire sont maintenant infinies et grâce au volet UXdoc, les visiteurs pourront vivre l’expérience de projets documentaires interactifs grâce à un casque de réalité virtuelle. Avec Le photographe inconnu, par exemple, ils un voyage dans le temps à travers la Première Guerre mondiale. En attendant Bárðarbunga, présente quant à lui les effets d’un volcan islandais sur la nature.» Pour qui n’a jamais expérimenté la réalité virtuelle, il faut absolument l’essayer. Du 12 au 22 novembre, pour seulement, 5$, la salle UXdoc, située dans la salle Norman-McLaren de la Cinémathèque québécoise, est aussi ouverte au public.


Rencontres internationales du documentaire de Montréal

Du 12 au 22 novembre


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