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Zoofest : toujours plus fou!

20 juillet 2015

Texte principal du billet

Quand le rideau tombera sur Zoofest, le 1er août, le festival aura proposé 700 représentations de 180 spectacles différents! Dans ce marathon de découvertes aussi folles les unes que les autres, le spectateur aura assurément vécu des moments uniques et délirants, à coup de 60 minutes, que seul Zoofest pouvait lui présenter!

Rencontre avec Fannie Bissonnette, directrice de la programmation de Zoofest, qui nous parle de ce drôle de festival.

Zoofest présente de l’humour, mais c’est beaucoup plus encore. Décrivez-nous le festival?

Zoofest est un festival multidisciplinaire éclaté, un peu à l’image du Fringe d’Édimbourg ou du Festival d’Avignon, en France. Je le décris d’abord et avant tout comme un festival de découvertes. Il y a de l’humour, mais aussi de la musique, du conte, de l’impro, du théâtre, du burlesque… Nous présentons plusieurs artistes de la relève dans une formule de spectacles courts. C’est notre septième édition et je peux affirmer que nous sommes plus fous que jamais!

À quoi ressemble l’ambiance du festival?

Il n’y a pas de règles – ou presque, à Zoofest! Les festivaliers y trouvent une ambiance de fête très décontractée. On y vient entre amis pour profiter d’un bon spectacle. La formule de prestations de 60 minutes permet d’assister à trois à quatre spectacles différents dans la même soirée, d’autant plus que nos salles sont situées à moins d’un kilomètre l’une de l’autre ou encore dans le même lieu comme au Monument-National où nous utilisons trois de leurs espaces.

Cette année, vous transposez votre folie à l’extérieur sur le Parterre du Quartier des spectacles avec Spot Zoofest, présenté du 23 au 25 juillet.

Oui! C’est la première année que nous proposons une programmation extérieure gratuite. Nous voulons faire découvrir Zoofest au plus grand nombre de personnes possible, mais aussi de permettre à nos artistes de vivre l’expérience de jouer en plein air devant un large public. Une scène 360 a été aménagée en plein cœur du Parterre et on présentera des spectacles, dont Ça suffit la comédie, Best of Zoofest et le groupe Trois heures on farme avec Neev. Ce sera aménagé à la sauce Zoofest! On y trouvera différentes zones : une aire de jeux avec des terrains de pétanques, un espace avec des marchands et des exposants d’objets bizarroïdes de toute sorte, puis un coin pour se rafraîchir et se sustenter avec un biergarten et des braseros pour faire cuire des victuailles!

Qui faut-il surveiller cette année?

Ce qui est génial avec Zoofest, c’est qu’on y présente les artistes de demain, ceux qui vont se retrouver un jour en tournée partout au Québec. Depuis 2009, nous avons vu passer Jérémy Demay, Adib Alkhalidey, Guillaume Wagner, P-A Methot, François Bellefeuille. Il faut donc tenter sa chance et oser aller vers des artistes et des performeurs moins connus…. Pour le moment !

Jérémy Du Temple-Quirion est notre Iron Man cette année. En plus de présenter son one-man-show 17 fois, il collabore à 20 représentations d’autres spectacles! Il participe à davantage de spectacles qu’il y a de jours de festival! Simon Delisle et Didier Lambert, qu’on a pu voir en finale d’En route vers mon premier gala, sont aussi à surveiller.

Quel est votre coup de cœur?

J’ai un faible pour le Gala des refusés. Nous présentons les numéros des artistes qui ont auditionné pour les galas Juste pour rire, mais qui n’ont pas été sélectionnés. Nous ne pouvions pas laisser mourir ces numéros sur lesquels les créateurs ont travaillé durement et qui sont drôles!

Il y a beaucoup d’hommes à l’affiche du Festival, mais Zoofest, ce n’est pas qu’une affaire de gars…

Pas du tout! La moitié de notre public est féminin. Et, même si l’humour demeure un monde masculin, il y a de plus en plus de filles. Et elles rockent ! Nous présenterons d’ailleurs New Girls, au Monument-National, un spectacle fait par et pour les filles, et qui touche à un large éventail de ce que c’est d’être une fille!

Le festival compte aussi sur la présence de Rosalie Vaillancourt – finissante de la cuvée 2015 de l’école de l’humour, de Mélanie Ghanimé et de Katherine Levac, pour ne nommer que celles-là.

Côté théâtre, vous offrez aussi des propositions intéressantes…

Nous reprenons Le monstre, qui a remporté le prix coup de cœur à Fringe Montréal, l’an dernier. Guillaume Tellier a traduit et adapté en français Straight une pièce ayant remportée un succès monstre à Londres récemment. Finalement, dans G-Money, Guillaume Choquette est seul sur scène et incarne un pseudo gangster rappeur pathétique!

Zoofest

Jusqu’au 1er août

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