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«En mode Salvail» réchauffe la place des festivals

22 janvier 2015

Texte principal du billet

Éric Salvail et son talk-show de fin de soirée ont adopté le Quartier des spectacles. En plus d’être enregistré à L’Astral, En mode Salvail met souvent le nez dehors dans le Quartier qui est devenu un véritable terrain de jeu pour l’équipe. Pour marquer son retour en ondes, le 26 janvier, l’émission présentera un numéro spécial tourné sur la place des Festivals avec la troupe « DM NATION » de l’école de danse District Mao, de Lévis, qui a récemment fait sensation dans un concours international et sur le web.

Rencontre en deux temps : Éric Salvail nous parle des moments forts à venir dans l’émission et Daniel Vigneault, un des réalisateurs d’En mode Salvail, explique la logistique derrière la performance tournée sur la place des Festivals.

Pour visionner la vidéo, cliquez ici


Éric, comment décrivez-vous En mode Salvail?
C’est un talk-show de fin de soirée comme il n’y en avait pas eu depuis longtemps au Québec. C’est ce qui m’avait attiré dans l’aventure. J’ai pris la chance de partir ça de zéro avec V, même si certains n’étaient pas convaincus au départ. Aujourd’hui, les gens sont toujours de plus en plus nombreux à nous regarder et nous sommes régulièrement numéro un dans notre case horaire. C’est un talk-show, mais nous proposons aussi des stunts, des topos extérieurs, des performances musicales.

Et on y danse à -25 degrés sur la place des Festivals…
Oui! Et avec 40 danseuses de Québec! Une chose est sûre : nous ne sommes pas paresseux. C’est quelque chose qui est souvent souligné dans les médias à propos de l’émission et ça me fait vraiment plaisir. Des numéros du genre demandent énormément de travail pour seulement deux minutes en ondes. C’est compliqué de faire venir autant de personnes, de tourner à l’extérieur… Mais c’est ainsi que je veux faire de la télé. Je veux surprendre, je veux divertir. Et c’est avec des moments comme ça qu’on y arrive. Ce qui me fait plaisir, c’est que les artistes embarquent dans notre folie. Chaque soir, nos clips deviennent viraux sur les médias sociaux.

Le Quartier des spectacles est au cœur de votre émission. Pourquoi avez-vous choisi de vous établir à L’Astral?
Je voulais, à l’image des talk-show américains, avoir pignon sur rue afin de pouvoir sortir et faire des niaiseries en direct. Je suis allé visiter L’Astral et j’ai eu un véritable coup de cœur. C’est beau, c’est intime et c’est dans le Quartier des spectacles, un secteur qui sonne une cloche dans la tête de tout le monde au Québec. C’est un terrain de jeu incroyable. Et les gens du Quartier des spectacles nous ont accueillis à bras ouverts. Nous avons tourné l’ouverture de l’émission en extérieur, et nous y avons fait des performances avec Stromae et Les trois accords avec l’Orchestre symphonique de Montréal. Jamais on ne nous a dit qu’un projet était impossible.

À quoi peut-on s’attendre pour cette nouvelle saison?
À beaucoup d’action. Nous aurons de gros noms parmi les invités. Dans la première semaine, Claude Legault, Martin Matte et Philippe Laprise, entre autres, viendront nous rendre visite. Nous avons aussi déjà tourné quelques topos. Par exemple, je suis allé au Tim Hortons et j’ai pris le contrôle du service au volant pour voir jusqu’où les gens étaient prêts à aller pour une commande gratuite. Nous aurons aussi une «opération séduction» avec Maxim Martin, l’éternel célibataire. Nous lui présentons des filles en audition…


Daniel, comment est venue l’idée de faire un numéro de danse sur la place des Festivals en plein hiver?
Nous voulions marquer le coup de notre retour en ondes. Nous savons que la première émission est attendue du public et des médias. L’idée est partie du buzz qu’il y avait autour de la troupe de danse District Mao de Lévis. Après avoir remporté une compétition mondiale à Boston, la vidéo de sa performance a enflammé les réseaux sociaux. Nous avons vraiment aimé leur chorégraphie. La place des Festivals, avec l’installation de Luminothérapie en place, était le cadre idéal pour la reproduire… même s’il faisait froid! Avec le facteur éolien, on parlait de -31 à la fin de la soirée! Mais tout le monde a été très professionnel.

Comment prépare-t-on un tel projet?
Nous avons décidé d’enregistrer à l’avance plutôt que de faire le tout en direct. C’était moins risqué et ça nous permettait de faire plusieurs prises et de montrer plusieurs angles de vue. Habituellement, tout se fait assez rapidement à En mode Salvail. Nous avons quatre émissions par semaine à préparer, alors parfois, nous décidons quelque chose sur l’heure du lunch et nous tournons le soir même! Pour ce tournage sur la place des Festivals, on a pris beaucoup plus de temps. Nous avons travaillé de 13 h à 22 h, de l’installation du plancher et de l’éclairage jusqu’au tournage en soirée, en passant par une répétition avec les 40 danseuses en après-midi. Sur place, il y avait un directeur photo, deux caméramans, une coordonnatrice de plateau, une assistante réalisatrice, deux ou trois assistantes qui couraient partout, un preneur de son, deux électriciens, deux machinistes pour installer le plancher et ajouter de la fausse neige, Éric et moi-même. Ça mobilise les troupes!

Éric s’est joint à la chorégraphie?
Oui… Mais c’est clairement un gag. Nous avons fait des plans rapprochés avec lui que nous allons intégrer au montage, comme s’il faisait partie de la troupe.

Ce genre de stunt, c’est payant?
Tout à fait. Ça donne un certain prestige à l’émission. À l’automne, nous avions fait un clip avec plusieurs artistes pour notre première. Nous avons mis beaucoup d’énergie et ça nous a demandé plusieurs jours de tournage… pour une minute trente en ondes. Mais ça a été un succès sur les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux, c’est la meilleure publicité pour nous.

En mode Salvail

Du lundi au jeudi à 22 h sur les ondes de V
De retour dès le 26 janvier

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