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Quelle image vous vient en tête quand vous pensez au Quartier des spectacles?
8 janvier 2014
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Texte principal du billet
Depuis un an, c’est la question que nous posons à chaque personne interviewée pour le blogue. Voici en rafale ce qu’elles nous ont répondu.
« Il représente pour nous un laboratoire et un terrain de jeu. Nous y avons trouvé une réelle ouverture pour nos propositions dès les débuts de Daily tous les jours. Avant les 21 Balançoires, nous y avions présenté deux autres créations : le Musée des possibles et Bloc Jam. »
Mouna Andraos et Melissa Mongiat de Daily tous les jours, créatrices des 21 Balançoires
« C’est ma maison! Je travaille et je sors ici. J’y passe plus de temps que dans le Plateau Mont-Royal où je vis. »
Laurent Saulnier, vice-président de la programmation et production de Montréal en lumière, du Festival de jazz de Montréal et des FrancoFolies.
« L’évolution. Mais je ne l’emploie pas dans le sens où il faudrait que ça évolue, mais que Montréal a bien besoin que certains de ses secteurs soient pris en main. Le Quartier des spectacles a donné le ton. Cela fait beaucoup de bien à la ville et aux projets comme les nôtres. Le Quartier et ses spectacles nous permettent de vivre et d’employer 35 employés. Si nous étions dans un autre secteur, nous n’aurions pas connu un tel succès. Et quand nous envoyons les touristes essayer les 21 Balançoires par exemple après avoir mangé, ils ont vraiment l’impression de vivre une expérience globale, d’être dans un quartier en pleine ébullition. »
Mélanie Blanchette, l’une des deux associés du restaurant Bouillon Bilk
« Le festival du sourire. Quand je sors de mon stationnement à la Place des Arts, je vois la place des Festivals : l’été, il y a toujours de l’animation autour des fontaines, avec des grands comme des petits qui s’y amusent, et l’hiver, ça se passe autour des installations de Luminothérapie. »
Nadine Gelly, directrice générale de La Vitrine
« La culture et la foule sur la Place des Arts, car c’est la vue magique que j’ai de mon bureau. »
Amélie Ferland-Dufresne, directrice des communications et de la programmation, Maison du développement durable
« Une grande image! Je vois une image plus grande que celle de la majorité des gens, car je sais que la Cinémathèque fait partie du Quartier. Encore aujourd’hui, beaucoup de personnes croient que le Quartier des spectacles se limite à la place des Festivals. Le Quartier des spectacles est selon moi, le plus beau projet à Montréal depuis l’expo 67. Nous comptons y contribuer de manière très proactive! »
Iolande Cadrin-Rossignol, directrice générale de la Cinémathèque
« L’effervescence artistique, à travers les huit façades qui sont utilisées pour de la vidéoprojection et les espaces de diffusion consacrés justement aux arts numériques. »
Jean Décarie, responsable du programme en médias interactifs de l’UQAM
« C’est le cœur de l’activité des arts de la scène. »
Marc Boivin, président du Regroupement québécois de la danse
« Une fenêtre sur la culture montréalaise. C’est très chouette ce qui est arrivé là au cours des 3 dernières années. Il y a toujours quelque chose à découvrir. Je trouve aussi intéressant que de plus petits projets comme le mien puissent y être accueillis, car c’est un carrefour où convergent des milliers de personnes. »
Phil Allard, artiste
« On dit que le Quartier est le cœur vibrant de Montréal. Dans notre domaine, MUTEK, est le cœur vibrant de la scène internationale en art numérique pendant 5 jours, avec une programmation regroupant des artistes de partout dans le monde. Il y a donc un arrimage entre les deux. C’est l’endroit rêvé pour venir y nicher notre activité. »
Alain Mongeau, directeur général et artistique de MUTEK
« L’appropriation. J’aime voir les gens se réunir sur l’espace public. Quand la place des Festivals et l’esplanade de la Place des Arts sont pleines de gens l’été, c’est un spectacle en soi; le spectacle de la vie. Il est primordial de faire sortir les gens de chez eux pour qu’ils aient du plaisir à Montréal! »
McGilles, animateur et chroniqueur
« La place des Festivals, avec ses mégastructures, qui est désormais inscrite dans l’imaginaire collectif. »
Réal Lestage, urbaniste et associé chez Daoust Lestage – concepteur des places publiques du Quartier des spectacles
« C’est une richesse naturelle que nous avons au centre-ville. Et elle est infiniment renouvelable! C’est quelque chose qui va être là longtemps et qui va marquer la vie des Montréalais. La Place des Festivals, c’est le joyau du quartier, mais ce n’est pas tout. L’addition des salles, c’est l’empreinte originale du Quartier des spectacles. D’où la désignation. Tout doit coexister. »
André Ménard, directeur artistique du Festival international de Jazz de Montréal
« L’avant-garde. J’ai découvert Montréal à travers les arts numériques à la Société des arts technologiques (SAT). Depuis mon arrivée, j’ai vu naître de nombreux projets dans ce quartier que je parcours depuis longtemps. C’est pour moi un territoire d’exploration. »
Ismaël Ulvik Péladeau, guide touristique
« Le tipi de 100 pieds de haut! »
André Dudemaine, président et directeur des activités culturelles de Terres en vues.
« La diversité de l’offre culturelle. On se trouve ici dans l’épicentre de l’offre culturelle montréalaise. »
Serge Postigo, chef de la création de Juste pour rire
« Le Quartier des spectacles a accompli un travail extraordinaire pour rassembler les acteurs du secteur autour d’une même table. On a créé entre eux une nouvelle relation de voisinage. Parce qu’avant, les gens ne se connaissaient pas tant que ça. Un beau travail de réseautage a permis d’en faire de vrais partenaires. »
Monique Savoie, présidente fondatrice et directrice artistique de la Société des arts technologiques (SAT).
« Pour moi, ce lieu nous donne la possibilité d’offrir le meilleur aux Montréalais et aux visiteurs, et d’exploiter le plein potentiel d’une ville reconnue pour ses festivals. Le déménagement de Nuits d’Afrique au Parterre, en 2011, a permis de présenter à l’extérieur des spectacles gratuits d’artistes de renommée internationale, ce qui a beaucoup contribué à la croissance de l’événement. »
Suzanne Rousseau, fondatrice et directrice générale de Nuits d’Afrique
« La place Émilie-Gamelin et le pôle Quartier latin à cause de la présence de Montréal Complètement cirque. Je crois que nous avons participé à la revitalisation du secteur. Nous aimons cette portion du Quartier des spectacles parce que c’est un lieu à dimension humaine, où il est facile de bien occuper l’espace urbain. Mais le Quartier des spectacles, c’est plus que ça. C’est un lieu de vie et un lieu en devenir. Il faut en prendre possession et en faire notre lieu. »
Nadine Marchand, directrice de Montréal complètement cirque
« Les festivals de Jazz, des Films du monde et du Nouveau cinéma, que je suis depuis les débuts. Je trouve remarquable l’aménagement du Quartier des spectacles, avec ses immenses lampadaires. C’est très vivant et accessible, en plus d’être photogénique! »
Gabor Szilasi, photographe
« Pour moi, le Quartier des spectacles est synonyme de rencontres. Il est vraiment l’épicentre de Montréal, donc c’est un point de rencontre et c’est un lieu où on fait toujours des rencontres. »
Nicolas Hamel, copropriétaire du Bar Mme. Lee
« Je pense moi à une longue soirée : apéro, spectacle, et cocktail. Une virée au Quartier des Spectacles est pour moi l’occasion de se préparer une super belle soirée, du début à la fin. »
Cécile Laloux, gérante du Bar Mme. Lee
« La plupart des gens voit la place des Festivals. Mais il y a une évolution et, de plus en plus, les gens découvrent que c’est plus que ça. »
Philip O’Dwyer, directeur général de la Société de développement commercial du Quartier latin
« Moi l’image que j’en ai, c’est la fête. Le Quartier des spectacles, c’est la culture sous toutes ses formes et un terrain de jeu immense pour la mettre de l’avant. »
Félix Duranceau, directeur de production et technique de la Société de développement commercial du Quartier latin
« Souci d’originalité, tribune pour les artistes montréalais, dynamisation de l’espace public. »
Étienne Paquette, metteur en scène de Mégaphone
« Espace public. Le Quartier des spectacles est l’un des pionniers en Amérique du Nord pour les espaces publics. En un clin d’œil, on peut y développer un festival ou une installation interactive comme Mégaphone. »
Alexandre Lupien, concepteur technologique chez Moment Factory
« La Place des Arts! La place des Festivals a ajouté beaucoup de valeur. Je pense aussi au mot «ambition». Le Quartier des spectacles, c’est une belle ambition. Nous sommes créatifs et ambitieux au Québec. Le Quartier des spectacles, c’est l’ambition de faire rayonner le Québec et d’être un moteur culturel et économique. »
Marc Blondeau, PDG de la Place des Arts.
« La Grande Bibliothèque, bien sûr! Pour moi, le Quartier des spectacles est synonyme d’effervescence, de dynamisme, de profusion et de diversité. On y propose une offre de qualité et on y fait de belles découvertes. »
Nicole Vallières, directrice de la programmation culturelle de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
« Le Quartier des spectacles, c’est le cœur de la ville, avec des travailleurs du monde des affaires qui se mêlent aux acteurs du milieu de la culture et aux résidants pour voir des spectacles. »
Rafik Hubert Sabbagh, directeur général et artistique de Quartiers danses.
« Le Festival s’est déplacé dans le Quartier des spectacles parce qu’il croyait à sa vision. Il est toutefois difficile, pour les plus petits événements, de s’approprier l’endroit. Pour vraiment habiter les nouvelles places publiques, qui sont grandes, il faut présenter des activités à grand déploiement, sans quoi ça a l’air d’une miette dans une assiette. Et cela coûte cher. Nous avons plein d’idées, comme celles de faire des projections en plein air d’encore plus grande envergure, à l’image de ce qu’on fait à Locarno, sur la Piazza Grande. Si on présentait des films devant 10 000 personnes assises [il y a en 8 000 à Locarno], cela pourrait vraiment contribuer à la notoriété de Montréal. »
Nicolas Girard Deltruc, directeur général du Festival du Nouveau Cinéma (FNC)
« Je crois au rassemblement, au travail d’équipe, au jumelage. Le Quartier des spectacles, c’est l’endroit par excellence pour que les lieux de diffusion travaillent en concertation pour avancer et aller à la rencontre du public. Aussi, en venant au Quartier des spectacles, le public est assuré de trouver une proposition qui lui convient parmi les dizaines proposées. »
Jocelyne Bilodeau, directrice générale et artistique du Gesù.
« C’est l’un des cœurs culturels les plus importants d’Amérique du Nord, dont la réputation dépasse largement les limites de la métropole. »
Mikaël Charpin, responsable du Parcours lumière au Partenariat du Quartier des spectacles
« Culture. C’est l’endroit pour aller voir des spectacles. Je m’y sens un peu chez moi. »
Steve Marcoux, coordonnateur de la programmation de Coup de cœur francophone
« Une explosion d’activités! C’est un point convergent dans la ville où se concentre une panoplie de talents. »
Roxanne Sayegh, directrice générale des Rencontres internationales du documentaire de Montréal
« Notre relation avec le Quartier des spectacles est bonne, nous avons du soutien. Il faut s’assurer dans le futur qu’il n’y ait pas de monopole de programmation sur la place publique, qu’il n’y ait pas que des promoteurs – mais aussi des artistes – qui proposent des choses. Nous souhaitons que la place publique reste un lieu d’expérimentation, un lieu ouvert. »
Annie Roy, codirectrice et cofondatrice de l’Action terroriste socialement acceptable (ATSA)
« Les festivals et l’été. La seule chose qui me fait rester à Montréal pendant l’hiver, c’est de penser aux festivals estivaux! »
Bettina Forget, artiste, propriétaire de la Visual Voice Art Gallery et créatrice du blogue The Belgo Report.
« Un bouillon de culture ! »
Alain Dancyger, directeur général des Grands Ballets canadiens
« Le Quartier des spectacles, c’est un bouillonnement de créativité, d’art, de lumière. Il y a là une volonté de s’occuper de sa ville et de la faire rayonner. »
Rami Bebawi, cofondateur de Kanva et concepteur d’Entre les rangs (Luminothérapie)
« Vite comme ça, le point rouge, l’emblème du Quartier. Je suis aussi très sensible au passé du secteur, qui abritait le Red Light. Je trouvais dommage qu’il n’y ait aucune trace de cette histoire. J’ai l’impression que le Quartier des spectacles ramène cet esprit-là et souligne ce passé. »
Gabriel Poirier-Galarneau, cofondateur de Champagne Club et co-concepteur-réalisateur et Sandwich de Trouve Bob (Luminothérapie)
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