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Cinéma

FREE WORLD PENS & AUSENCIAS & ELLE PIS SON CHAR

FREE WORLD PENS & AUSENCIAS & ELLE PIS SON CHAR

Informations sur l’activité

Dates à venir

Free World Pens
Depuis quatre ans, son frère est en cellule d’isolement dans une prison du Texas, sans que l’on sache exactement pourquoi ou quand il en sortira. La réalisatrice Nika Khanjani, elle, vit à Montréal, ce qui rend les visites compliquées. Alors il lui écrit, lui raconte son quotidien, l’aide à apprivoiser sa tristesse et sa solitude à elle. Des mots simples et tendres, sincères et bouleversants qui nous parviennent par la grâce d’une sublime voix off, tandis que l’écran s’emplit d’images et de sons de cette ville devenue vide, de ses couloirs de métro dépeuplés, de ses patinoires gelées, de ses ruelles enneigées. Avec un sens de la poésie visuelle unique, FREE WORLD PENS organise la rencontre de ces deux solitudes, celle du dehors et du dedans dans un film d’une beauté simple et captivante. (HF)

Ausencias
Séance du 16 nov : avec sous-titres anglais
Séance du 22 nov : avec sous-titres français

Chaque jour, Lulu fait face à l’absence de son fils Brandon et de son mari, kidnappés quatre ans plus tôt sur une autoroute mexicaine. Elle ne sait rien de leur sort, mais ne veut pas renoncer à les attendre. Dans le silence de sa maison comme dans le brouhaha des rues, elle ne cesse de se rappeler ou de guetter ces visages familiers et lointains à la fois. Ausencias est la chronique intimiste de ce parcours quotidien de souffrance et de courage. Les images de Tatiana Huezo (The Tiniest Place, RIDM 2011) dévoilent avec pudeur les états d’âme de Lulu : les souvenirs du bonheur, le vide destructeur laissé par la disparition, la culpabilité d’avoir mis de côté sa fille, celle qui reste, et qui finit pourtant par incarner sa nécessité de continuer à vivre, et d’espérer. (ACO)

Elle pis son char
Derrière la simplicité de son titre et de son dispositif, elle pis son char est une œuvre d’une puissance émotionnelle rare. Montréal, hiver 2003. Après avoir écrit une lettre à l’homme qui a abusé d’elle alors qu’elle était enfant, Lucie décide de partir en voiture jusqu’à son village natal, afin de la lui remettre en main propre. Elle décide de filmer elle-même ce périple qui devient progressivement un exorcisme aussi nécessaire que douloureux. Une décennie plus tard, son fils retrouve les enregistrements et monte ce film qui devient à la fois un hommage au courage d’une femme qui sut se tenir debout, une déclaration d’amour à une mère, et un cri de rage contre tous les salauds qui, un jour, ont cru pouvoir abuser de l’innocence d’autrui. (BD)