CYCLE | ORSON WELLES : L'OGRE DU CINÉMA

Pour son 50e anniversaire, la Cinémathèque vous offre une occasion de voir ou de revoir l’ensemble des longs métrages d’Orson Welles et plusieurs de ses courts métrages. Ce cinéaste, scénariste et comédien génial, au talent démesuré, a transformé l’art de la fiction cinématographique. De son jeune âge de 24 ans, lorsqu’il tourne son premier long métrage Citizen Kane (1941), un de ses chefs-d’œuvre, jusqu’au célèbre F for Fake (Vérité et mensonge) avec lequel il pose les bases de ce qui deviendra le *documenteur*, nous pourrons voir se déployer son immense talent dans des films aussi magistraux que Le Procès (1962), Touch of Evil (1958) ou ses admirables adaptations de Shakespeare que sont Macbeth (1948), Othello (1952) ou Falstaff (1965). Ils seront accompagnés de documentaires sur lui, ainsi que par des films marquants d’autres réalisateurs dans lesquels il joue ou qu’il a coscénarisé.

La projection initiale de Le Marchand de Venise (The Merchant of Venice) le 24 Avril a été annulé pour des raisons indépendantes de notre volonté. Les deux autres films sont maintenues.

Les Petits bonheurs

Réalisation : Marie-Pier Ottawa [Qué., 2009, 2 min, num., SD] avec Nikan Ottawa-Boivin, Steffi Ottawa-Dubé, Owen Quitich, Jahred Dubé

Méditation poétique sur l’enfance et les petits bonheurs


Portrait: Orson Welles

Réalisation : François Reichenbach, Frédéric Rossif [Fr., 1968, 43 min, 16 mm, VOF] avec Pierre Vaneck, Orson Welles, Jeanne Moreau

François Reichenbach est célèbre, au moment où il réalise ce film. Il choisit de marier son talent à ceux de son sujet adore, Orson Welles, qui parle de sa jeunesse, de ses années de formation, de sa vie, de son travail. Il s’agit d’un film de Reichenbach sur Welles nous décrivant un film sur le personnage Welles, pourrait-on dire.

Ces souvenirs nous aident à expliquer quelque peu les processus de création intervenant lors de la réalisation de films, confrontant le comportement de Welles le réalisateur et de Welles l'homme. Ce documentaire nous montre, entre autres, Orson chez lui, Orson interviewé au festival de Cannes, Orson tournant une scène avec Jeanne Moreau… Orson en portrait, de plein pied. Rien de moins.