DOCUMENTAIRES D'ÉPOUVANTE

Jennie Williams, Kyle Edward Ball, Simon Plouffe | 2024 | anglais, inuktitut, innu-aimun | S.T Français

Le documentaire peut-il adopter les codes du film d’horreur? Cette descente vers l’obscur propose de réfléchir à un cinéma documentaire porté par les atmosphères et les sensations.

On connaît les films d’horreur qui se présentent comme des documentaires, à la façon de Blair Witch Project, mais qu’arrive-t-il lorsque c’est plutôt le documentaire qui adopte les codes du genre? Qu’arrive-t-il lorsque l’on regarde un documentaire comme si c’était un film d’horreur? Le programme « Documentaires d’épouvante » propose une descente vers l’obscur : La nuit du Nalujuk de Jennie Williams montre une tradition inuite à l’ambiance inquiétante; les Bitesized Nightmares de Kyle Edward Ball (réalisateur de Skinamarink) mettent en scène des récits de cauchemars; et Forêts de Simon Plouffe, après cette introduction, se dévoile dans toute son horreur sociale et écologique. L’ensemble permet de réfléchir à la porosité des genres et à un cinéma documentaire porté par les atmosphères et les sensations.

Cette projection est présentée gratuitement dans le cadre de Doc-à-doc et sera suivie d'une discussion entre Laurence Olivier (Avancer masqué), qui a programmé l'œuvre, et Simon Plouffe (Forêts).