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Arts visuels

PHONOTUBE + TURNTABLISM FOR THE HARD OF HEARING + MONOCHROME LAYERING

PHONOTUBE + TURNTABLISM FOR THE HARD OF HEARING + MONOCHROME LAYERING

Informations sur l’activité

21 mai 2014 | 20 H

Phonotube
Phonotube, c’est une installation à base d'instruments lumineux hors du commun et de séquenceurs de son. Des tubes fluorescents et des rubans autocollants LED sont utilisés en guise de sources de lumière. Les tubes sont parcourus d'impressions offset de motifs qui tournent à différentes vitesses. Les oscillations de la lumière émises par ces motifs se traduisent en sons par le processus d'excitation de la lumière. Cela se produit au travers de circuits électroniques divers, tels que des préamplificateurs à photodiode et à photocellule, des relais de phototransistors ou des oscillateurs de tension. L'installation de Constantini s'inspire technologiquement du photophone d'Alexander Graham Bell et des expérimentations de cinéastes tels que Norman Maclaren qui ont travaillé le son optique du cinéma.

Turntablism for the Hard of Hearing
Jouets-robots, recharges d’encre, tables tournantes, papiers, microphones, contrôleurs de jeux d’arcade, enregistrements, noix, boulons, écrous et séquences de codes sont tous réunis, tout autant d’objets qui sont utilisés et entièrement détournés de leurs fonctions habituelles pour créer un spectacle de sons et d’images très singulier. Ally Mobbs présente également, dans le cadre du festival, une installation, Turntablism for the hard of hearing: harmonic motion; les visuels et sons produits par la machine à dessin lors de cette installation seront également enregistrés, traités et mixés pour être incorporés à la performance. Et ainsi créer le spectacle d’un spectacle.

Monochrome Layering
Lors de cette performance, Christian Faubel, Tina Tonagel et Ralf Schreiber utiliseront des rétroprojecteurs conjointement à des objets cinétiques, des robots autonomes, des machines solaires, des synthétiseurs analogiques et d’autres instruments fabriqués afin de créer un flux d’images et de sons. Ces derniers sont produits en temps réel par les dispositifs sur la « scène » de verre des projecteurs, que ce soit des cordes vibrantes, des moteurs rotatifs, des bâtons en mouvement ou des formes pivotantes. En se déplaçant, ces objets font dévier la lumière pour projeter des ombres mobiles et un film abstrait sur l’écran. La bande sonore émerge ici et maintenant en amplifiant les sons discrets des mouvements du projecteur. L’ensemble évolue à partir du bruit et du crépitement des structures technoïdes et rythmiques. Comme la plupart des appareils sont autonomes ou semi-autonomes, l'ensemble devient un dialogue improvisé constant avec les machines.