Contenu

Les arbres en pot du Quartier des spectacles

Plus de 100 arbres en pot pour embellir le Quartier des spectacles.

Depuis l’été 2020, le Quartier des spectacles déploie plusieurs dizaines d’arbres en pot sur son territoire. Bonifié d’année en année sous les bons soins de l’équipe de verdissement du Partenariat du Quartier des spectacles, ce parc d’arbres mobiles est passé de 60 spécimens (2020) à plus de 100 (2024). D’espèces variées, ces végétaux embellissent nos espaces urbains et améliorent l’expérience des visiteurs tout en rendant des services précieux en réduisant les îlots de chaleur et en améliorant la qualité de l’air.

Cette démarche pour améliorer le verdissement du territoire a été entamée en collaboration avec le Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM) et l’Université du Québec à Montréal (UQAM), financée par le Fonds d’initiative et de rayonnement de la métropole (FIRM) et Tourisme Montréal. Le but de cette initiative est double, soit d’accroître le verdissement du secteur et développer cette expertise en milieu urbain.

Découvrez les différentes essences d’arbres en pot et apprenez-en plus sur leur état :

TROIS PROJETS DE RECHERCHE AVEC L’UQAM

Trois projets de recherches sont en cours afin de donner des bases solides pour améliorer la contribution du Quartier des spectacles à un centre-ville plus accueillant et agréable pour l’ensemble des usagers et ce, dans une perspective de résilience face au réchauffement climatique. Apprenez-en plus sur ces projets menés par deux professeur·e·s de l’UQAM et en collaboration avec le Pôle sur la ville résiliente.

Étude des services écosystémiques du parc d’arbres sur l’ensemble du territoire

Les arbres urbains vivent dans des conditions difficiles, ce qui les rend vulnérables aux événements et aux changements climatiques, comme la sécheresse et les températures élevées. On sait très peu de choses sur la croissance des arbres dans les environnements urbains, encore moins sur les arbres en pot ! C'est ce qui a interpellé Alain Paquette, professeur au Département des sciences biologiques de l’UQAM, et son équipe.

À l’aide de capteurs de flux de sève installés dans 21 arbres en pot d’essences différentes, on arrive à mesurer la circulation des molécules d’eau dans le tronc de l’arbre. Cette information nous donne des indices de son état général, mais plus précisément sur les services qu'il nous rend : sa transpiration qui rafraîchit l’air et l’absorption des polluants gazeux par ses feuilles. Les informations recueillies permettront de mieux comprendre le fonctionnement des arbres en condition de stress élevé.

Cliquez ici pour en apprendre plus sur la Chaire de recherche sur la forêt urbaine.

Étude des effets bénéfiques de l’exposition aux éléments de verdissement du Quartier sur la santé mentale et le bien-être à l’échelle populationnelle

Bien que de nombreuses démonstrations de l’effet positif des arbres en milieu urbain sur la santé humaine aient été réalisées dans les dernières années, ses effets n’ont jamais été testés dans le contexte spécifique des grandes places publiques, auprès des différentes clientèles qui les habitent ou y passent.

En privilégiant une approche de recherche qualitative et quantitative et en impliquant les personnes en situation de pauvreté dans sa démarche, l’équipe de Janie Houle, professeure au Département de psychologie de l’UQAM, sillonne le Quartier des spectacles pour effectuer des entrevues et pour observer le comportement des usagers. Les informations recueillies aideront à mesurer les effets du verdissement du Quartier des spectacles sur l’utilisation et le bien-être des personnes qui le fréquentent.

Cliquez ici pour en apprendre plus sur la Chaire de recherche sur la réduction des inégalités sociales de santé.

Étude de l’effet de la composition urbaine sur les variations spatio-temporelles de la température

C’est bien connu, les villes sont plus chaudes que les régions rurales en raison des nombreuses infrastructures et du manque de verdure qui provoquent des îlots de chaleur. Dans un contexte de croissance de la population et d’intensification des vagues de chaleur, il devient essentiel de s’en préoccuper pour préserver la santé et le bien-être humains. C’est ce que fait Alain Paquette, professeur au Département des sciences biologiques de l’UQAM, et son équipe, dans ce projet qui vise à cartographier les lieux publics et à comprendre comment la composition urbaine influence les variations de température pour aider à prioriser les initiatives de verdissement dans un optique de réduction des îlots de chaleur au centre-ville de Montréal.

Pour collecter les données, des capteurs montés sur un vélo mesurent la température de l'air et de la surface, le rayonnement solaire et la position GPS. Les relevés sont faits entre 15h et 17h, la période la plus chaude de la journée, et la nuit, après le coucher du soleil, pour observer l'effet d'îlot de chaleur urbaine. Des capteurs fixes sont aussi placés dans des zones spécifiques pour collecter des données sur une plus longue période. Enfin, une analyse sera faite pour examiner les températures en fonction de la couverture végétale, du type de surface et de la forme urbaine.

Cliquez ici pour en apprendre plus sur la Chaire de recherche sur la forêt urbaine.

UN PLAN DE VERDISSEMENT EN TROIS VOLETS

En cohérence avec le plan stratégique 2022-2026 du Partenariat et du Quartier, le plan de verdissement triennal se déploie dans des initiatives de végétalisation des aménagements, des recherches universitaires et une programmation culturelle. Ces actions répondent à des objectifs multiples : réduire les îlots de chaleur, augmenter les zones d’ombre, améliorer la qualité de l'air et développer une expertise en verdissement en milieu urbain, tout en allant à la rencontre du public au moyen d’activités de sensibilisation.

Cliquez ici pour en apprendre plus sur le plan de verdissement du Quartier des spectacles.