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Un cœur nomade

Du 20 août au 1er novembre 2020

© Dany Laferrière

L’EXPOSITION UN COEUR NOMADE

D’après l’œuvre de Dany Laferrière

Commissaire d'exposition et directeur de création : Félix Dagenais
Design graphique et scénographie : Design par Judith Portier Inc.
Composition et conception sonore : Javier Asencio

À l’occasion des 35 ans de carrière de Dany Laferrière, le Quartier des spectacles offre à l’auteur, et au public, l’exposition Un cœur nomade. Composé de sept tableaux distincts, l’exposition retrace, en mots, en images et en sons, la vie de l’artiste.

De son enfance à Haïti à son entrée à l’Académie française à Paris, Un cœur nomade invite les passants à s’engouffrer dans l’univers de cet homme aux multiples talents et à suivre les traces d’une vie marquée par l’exil, les femmes et les mots.

Le visiteur est invité à plonger dans son histoire à travers des tableaux, en partant de son enfance lumineuse à Haïti, où ses sens artistiques se sont d’abord développés. Puis, départ précipité pour Montréal, sa ville d’adoption où il est devenu écrivain, suivi par son passage à Miami, ville qui a accompagné son écriture. Et finalement, Paris et l’Académie française, toujours au cœur des mots.

L’exposition s’inspire des trois livres graphiques de Dany Laferrière et propose une immersion tout en douceur et en couleurs dans l’univers singulier de l’auteur et illustrateur si cher au Québec.

Présentée sur la promenade des Artistes du 20 août au 1er novembre 2020, Un cœur nomade emprunte les vitrines longeant le pavillon Président-Kennedy de l'UQAM.

LA VIDÉOPROJECTION L’Exil vaut le voyage

D’après l’œuvre de Dany Laferrière

Idée originale et directeur de création : Félix Dagenais
Réalisateur : Nicola Lemay
Durée : 7 minutes

À la tombée de la nuit, l’univers coloré de l’auteur-illustrateur Dany Laferrière prend vie sur la façade du pavillon Président-Kennedy de l'UQAM dans la projection vidéo L’Exil vaut le voyage. Co-production de l’Office National du Film du Canada et du Partenariat du Quartier des spectacles, ce film d’animation met en scène les lieux et les personnages ayant marqué l’histoire de cet écrivain à la plume singulière.

Créé à partir de mots et d’illustrations de ses trois derniers romans dessinés, ce court-métrage évoque son parcours, de son enfance lumineuse auprès de sa grand-mère à Petit-Gôave jusqu’à la modeste chambre de la rue Saint-Denis où il a écrit son premier roman.

À l’image du travail de l’auteur-illustrateur, les tableaux se présentent comme des mosaïques de souvenirs qui s’animent sous nos yeux. Présentée du 20 août au 1er novembre 2020, cette fresque vidéo monumentale, à la fois naïve et impressionniste, célèbre en couleurs le monde éclaté et ludique de Dany Laferrière.

MOT DU COMMISSAIRE

Derrière les mots et les images, se dessine une histoire.
Le parcours d’une vie singulière. Unique.
De la campagne haïtienne à la coupole de l’Académie française en passant par le banc du Carré Saint-Louis, le récit de Dany Laferrière me fascine. M’inspire.

Homme de lettres et d’idées, il a fui la terreur et son régime pour quelques arpents de neige.
Le prince a quitté son port des Caraïbes pour refaire sa vie au nord et y créer son œuvre.
Il a connu la misère et fait les cent métiers.
Il s’est construit. Il a pris racine.
Il est devenu écrivain.
Il nous a fait voir le monde.
Il nous a révélé son monde.
Une douce dérive vers d’autres rives.

Et le voilà, 35 ans plus tard, portant notre voix à l’Académie française.
Celui dont la dictature voulait autrefois la peau, est maintenant immortel.
Le jeune journaliste indésirable est devenu citoyen du monde.
Il a fait de son exil une récréation.
Heureusement pour nous, il en a profité pour jouer avec les mots et construire des images.

« Il suffit d’une goutte d’encre pour transformer le monde et nous reposer de tous ses souvenirs. » Dany Laferrière, 2020

Bon voyage !

Félix Dagenais
Commissaire de l’exposition Un cœur nomade

ENTRETIEN AVEC DANY LAFERRIÈRE

« J’ai l’impression d’être cet enfant à qui on a permis d’écrire et de dessiner sur les murs de la ville. »

LE COEUR NOMADE

Quelle est la provenance et la signification de ce « cœur nomade » dans le contexte de votre œuvre ?

DL : D’abord le mot cœur, qui est un très beau mot de la langue française parce qu’on ne sait jamais comment le prendre. C’est à la fois une pompe et le siège des émotions. Il est d’une seule syllabe, avec deux lettres qui s’épousent o et e pour donner ce son ferme et chaud à la fois. Un cœur qui ne reste pas en place, qui voyage dans le monde et revient parfois au point de départ, c’est tout ce que je peux espérer. Le cœur nomade. Je me souviens des déambulations que j’ai faites à mon arrivée à Montréal durant les Jeux Olympiques de 1976 pour mieux la connaître, au point que cette ville m’habite aujourd’hui plus que je ne l’habite.

LA PROMENADE DES ARTISTES

Que représente pour vous cette promenade des Artistes où l’exposition installera ses pénates ?

DL : C’est un peu le coeur du Montréal que j’aime. Pas loin du Théâtre du Nouveau Monde, pas loin de la Place des Arts, du Musée d’art contemporain et des magasins bariolés de la rue Saint-Laurent. Cette occupation du Quartier des arts est vraiment une belle surprise dans ma vie. Je n’aurais pas pris au sérieux une diseuse de bonne aventure qui m’aurait affirmé qu’un jour j’inventerai un genre nouveau. Je n’aurais jamais pensé un jour écrire sur les murs de la ville. J’ai l’impression d’être cet enfant à qui on a permis d’écrire et de dessiner sur les murs de la ville.

LE DESSIN

Vous avez déjà affirmé que dessiner était pour vous une autre façon d’écrire. Ce mélange de mots et d'images qui caractérise vos tout derniers livres vous permet-il de brosser un tableau plus fidèle à votre vécu?

DL : Je ne crois pas qu’il y ait une forme particulière de m’exprimer. S’il y a une manière qui me permet de le faire, c’est le mouvement. C’est difficile de faire surgir une telle énergie au bout de mes doigts, cette énergie issue du mouvement, même si c’est ce que je recherche depuis le début. En fait, mon obsession, c’est le présent de l’indicatif. Ce temps qui est une superposition du passé et du futur. Le dessin et l’écriture à la main me permettent de me rapprocher aujourd’hui un peu plus du présent. Encore que je pourrais avoir le même sentiment avec une simple phrase imprimée.

LA CRÉATION

Comment se sont déroulés les échanges avec le commissaire Félix Dagenais pour déterminer le contenu de cette exposition?

DL : Félix Dagenais est un homme enthousiaste. Je crois que c’est le mot qui le définit le mieux. Il est aussi très sensible et se fait un point d’honneur de respecter le travail d’un artiste. Il n’est pas du genre à parcourir avec ses grosses bottes l’imaginaire de l’autre. Dès notre première conversation, j’étais rassuré par la justesse de ses propositions. Et si je n’étais pas d’accord avec certains points, ce n’était jamais parce qu’on n’était plus sur la même longueur d’onde. Il s'agissait plutôt de préciser ma pensée. Je l’ai observé durant toute une saison circuler avec grâce et élégance dans mon jardin.

LE MONTRÉAL D'ANTAN

Dans les planches de l’exposition, vous partagez vos impressions d’un Montréal en pleine effervescence culturelle au tournant des années 1980, avec notamment Les Foufounes Électriques, Réjean Ducharme, Robert Lepage et cet énorme engouement pour le jazz. De quelle façon diriez-vous que la métropole s’est immiscée dans vos écrits ?

DL : Je suis un écrivain qui tient compte autant des paysages que des visages. Je ne décris pas uniquement les manifestations culturelles de Montréal. Je suis autant attiré par des groupes de jeunes filles en train de converser la nuit en buvant du vin à la terrasse des cafés que par le brouhaha des acheteurs et des marchands du marché Jean-Talon, de même que par les canards qui nagent dans le lac du parc Lafontaine. Tout m’intéresse dans cette ville où tout change sous mes yeux en culture dès que je le dessine. Il est vrai que Montréal est une ville assez survoltée en été avec des festivals à tire-larigot, des expositions, des galeries d’art un peu partout, des musées, des 5 à 7 organisés par des maisons d’édition ou des libraires, des Festivals de danse, de Jazz, tout cela peut donner le tournis. Mais ce que j’aime le plus ce n’est pas y prendre part, c’est m'asseoir dans un coin pour observer le regard illuminé des cinéphiles qui sortent des salles de cinéma, ou des lecteurs plongés dans des récits touffus dans un bus, à pied, sur un banc du parc, partout. On n’a aucune idée de la puissance culturelle de cette ville. Moi, mes souliers qui ont tant voyagé, je peux vous assurer que Montréal est une des villes les plus animées du monde.

LES « EXILÉS·ÉES »

La projection vidéo L’Exil vaut le voyage met en scène les lieux et les personnages ayant marqué votre histoire. L’exposition comprend également une planche relatant votre arrivée à Montréal, lorsque vous avez meublé votre «minuscule bibliothèque avec uniquement des exilés. Toutes les formes d’exil.» Quel a été l’apport de ces Nabokov, Borges, Mandelstam, Mandela et autres « exilés-ées » dans votre parcours ? DL : Je tiens à préciser qu’il ne faut pas croire tout ce qu’on lit. Pourtant ce qui est écrit est plus puissant que la réalité. La réalité, c’est ce qui se passe entre le monde et moi. Si j’écris c’est pour faire croire au monde que je suis vivant. Ce qui demande une forme de suggestion. Il faut alors que je sorte de moi pour aller vers les autres. Cette énergie dont je parlais au début, est au cœur de l’affaire. Il est permis de douter des faits, il faut absolument croire dans cette énergie. Cela dit, ces écrivains qui occupaient ma petite bibliothèque à mon arrivée à Montréal m’ont permis de faire la différence entre l’exil et le voyage. Ils occupent chacun une part de ma sensibilité artistique. Si Mandela et Toussaint Louverture représentent la résistance à toutes formes de domination, Victor Hugo serait à mes yeux le sens de la République tandis que Soljenitsyne en croyant contre tout le monde qu’il retournerait dans son pays pour y mourir, représente l’espoir entêté alors que Nabokov en devenant un écrivain américain, laisse entrevoir un esprit en mouvement. Ovide est un pleurnichard de génie. Mandelstam c’est le poète qui dit non. Et José Lezama Lima se laisse avaler par son roman Paradiso, qui décrit la Havane, afin d’échapper à la police de Castro. Toutes ces formes d’exil me poussent vers la porte, vers le large.

LE PARCOURS D'UNE VIE

L’exposition propose un condensé des étapes charnières de votre vie. Son parcours se décline en sept vitrines et autant d’univers visuels et d’ambiances sonores. Comment avez-vous déterminé l’espace qui serait alloué à Petit-Goâve, à Port-au-Prince, à Montréal, à Miami et à Paris ?

DL : Les villes représentent des couleurs et des émotions pour moi. Et c’est ce que j’ai fait depuis mon premier livre qui était écrit sous l’égide du tableau de Matisse Grand intérieur rouge. Depuis lors, ce me fût très important d’identifier mes émotions par des couleurs comme Rimbaud l’a fait avec les voyelles. Et des sensations aussi.

Petit Goâve, c’est le noir du café brûlant que Da prenait sur la petite galerie de la rue Lamarre. C’est aussi le jaune de la robe de Vava qui m'atteignait comme la fièvre du même nom. C’est parfois l’odeur de la pluie et le goût de la terre mouillée.

Port-au-Prince, c’est l’odeur de la gazoline le jour et le parfum des ylang-ylang et du jasmin la nuit. C’est aussi cette énergie qui commence vers 3 h du matin avec l’arrivée des marchandes dans la ville pour stopper net vers 2h de l’après-midi. Une ville épuisée. C’est la sieste des marchandes sous de larges chapeaux et le repos sous les manguiers des employés de bureau qui sirotent leur café. C’est la politique qui dévore tout sur son passage, comme un ogre. Et la danse des jeunes filles dans les boîtes de nuit autour du Champ de Mars.

Montréal, c’est la fraîcheur de la première neige que l’on regarde par la fenêtre en buvant du thé chaud. Ce sont les terrasses des cafés bondés d’étudiants l’été qui refont le monde. C’est le vert des nombreux parcs de la ville et des légumes du marché Jean-Talon, et aussi les escaliers qui s’enroulent autour des maisons comme des plantes grimpantes ou des portées musicales selon John Cage.

Miami, c’est l’atmosphère bigarrée de tous ces accents et de toutes ces couleurs qui viennent des villes d’Amérique Latine. C’est cette coexistence pacifique entre les gens du Nord qui s’installent pour y passer leurs derniers jours au chaud, prenant la ville pour un cercueil, et ceux du Sud qui arrivent avec l’espoir de renaître, prenant la ville pour un berceau. Cette coexistence du cercueil et du berceau définit bien Miami. Ce sont aussi les fruits qui arrivent de toutes ces villes d’Amérique latine et de la Caraïbe. C’est cette musique des accents particuliers d’une ville où le créole est la troisième langue après l’espagnol et l’anglais. Miami, c’est la seule ville d’Amérique où une langue étrangère est la première langue. L’espagnol devance l’anglais. Et d’autres villes où je me suis arrêté moins longuement que dans ces villes qui ont structuré ma sensibilité.

Et enfin Paris, où je passe une bonne partie de l’année afin de participer aux travaux de l’Académie sur la langue française. C’est la conversation dans les cafés, c’est le chant du vin dans les ballons. C’est ce studio près de la gare de l’Est où je m’enferme la plupart du temps pour écrire et dessiner des émotions intimes, en espérant voir apparaître des images inédites. C’est mon poste d’observation près de la fenêtre afin de réduire l’angle de vision et pour ne pas me laisser avaler par cette ville qui a absorbé déjà tant d’arts poétiques. Tant de tentatives artistiques, tant d’imaginaires, tant de rêves. « À nous deux, Paris ! ». Enfin Paris, c’est là où j’ai vécu avec un chat imaginaire.

BIOGRAPHIES

FÉLIX DAGENAIS

Metteur en scène et concepteur, Félix Dagenais a fondé, avec Louis-Xavier Gagnon-Lebrun, ATOMIC3, un studio de création pluridisciplinaire proposant des expériences artistiques dans l’espace public à la rencontre de la lumière, de la vidéo et de l’architecture. À titre de concepteur et de codirecteur artistique chez ATOMIC3, il a travaillé, de 2012 à 2019, à la création de plusieurs œuvres participatives parmi lesquelles on compte, entre autres, Iceberg, Maestro et Îlot de chaleur qui ont été présentées au Quartier des spectacles à Montréal ainsi qu’en tournée à l’étranger.

Félix a également participé à la réalisation d’installations lumière permanentes dont L’Esprit des lieux au Jardin botanique de Montréal, Nuée de verre à l’aéroport Montréal-Trudeau ainsi que Translation, quatre œuvres d’art public installées dans l’arrondissement Villeray–St-Michel-Parc-Extension. Membre de l’équipe de conception du projet de mise en lumière permanente du pont Jacques-Cartier, Félix a coréalisé la direction artistique du spectacle marquant l’inauguration de cette grande illumination et le lancement des festivités du 375e anniversaire de Montréal.

Formé au théâtre, Félix a travaillé aux côtés de Robert Lepage pendant plus dix ans à titre d’assistant metteur en scène et de régisseur. Il a ainsi collaboré à la création d’une dizaine de productions théâtrales, de deux opéras et de la projection vidéo architecturale Le Moulin à images, présentée dans le cadre des festivités marquant le 400e anniversaire de la ville de Québec. Félix a également collaboré avec la metteure en scène Brigitte Haentjens aux productions Hamlet-Machine et Vivre ainsi qu’avec Martin Genest lors de la création du spectacle Le Hangar des oubliés, produit par le Cirque du Soleil à l’Agora du Port de Québec.

DANY LAFERRIÈRE

La vie de Dany Laferrière se résume en un bouquet au parfum de cinq villes. Né à Port-au-Prince, il a passé son enfance avec sa grand-mère à Petit-Goâve puis s’est exilé à Montréal où il a publié tous ses livres. Il a fait un long détour par Miami avant d’aller à Paris, où il siège à l’Académie française. Depuis son premier roman paru en 1985 il a construit une oeuvre patiente et puissante qui illumine les nuits des lecteurs du monde entier.

Commandeur de la Légion d’honneur Commandeur des Arts et des Lettres Commandeur de l’ordre de la Pléiade Officier de l'ordre du Canada Officier de l'ordre national du Québec Compagnon de l’ordre des Arts et des Lettres du Québec Officier de l'ordre de Montréal

Bibliographie de Dany Laferrière

2020 L’Exil vaut le voyage
2019 Vers d’autres rives
2018 Autoportrait de Paris avec chat
2016 Mythologies américaines
2015 Tout ce qu’on ne te dira pas, Mongo
2015 Dany Laferrière à l’Académie française. Discours de réception
2014 L'odeur du café - illustrations de Francesc Rovira
2013 Le baiser mauve de Vava - illustrations de Frédéric Normandin
2013 Journal d’un écrivain en pyjama
2011 L’art presque perdu de ne rien faire
2010 Conversations - entretien avec Ghila Sroka
2010 Tout bouge autour de moi
2009 Un art de vivre par temps de catastrophe
2009 La fête des morts - illustrations de Frédéric Normandin
2009 L’énigme du retour
2008 Je suis un écrivain japonais
2006 Je suis fou de Vava - illustrations de Frédéric Normandin
2006 Vers le sud
2005 Les années 80 dans ma vieille Ford
2004 Comment conquérir l’Amérique en une nuit
2001 Je suis fatigué< br> 2000 Le cri des oiseaux fous
2000 J’écris comme je vis - entretien avec Bernard Magnier
1997 La chair du maître
1997 Le charme des après-midi sans fin
1996 Pays sans chapeau
1994 Chronique de la dérive douce
1993 Cette grenade dans la main du jeune nègre est-elle une arme ou un fruit?
1992 Le Goût des jeunes filles
1991 L’odeur du café
1987 Éroshima
1985 Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES

L'exposition Un coeur nomade

- 7 vitrines d'exposition sur la promenade des Artistes
- 6 panneaux par vitrine d'exposition
- 42 Panneaux 108"x 72" (9'x 7') 275 cm de large x 182 cm de hauteur
- Impression grand format sur vinyle autocollant posé sur les panneaux d’acier
- Environnement sonore distinct pour chaque vitrine d'exposition

CRÉDITS

Un coeur nomade

Commissaire et Directeur de création : Félix Dagenais
Design graphique et scénographie : Design par Judith Portier Inc.
Composition et conception sonore : Javier Asencio
Une production du Partenariat du Quartier des spectacles

L’Exil vaut le voyage

Réalisateur : Nicola Lemay
Idée originale : Félix Dagenais
Animatieurs : Dale Hayward, Fahad Aboubacar, Bianca Shonee Arroyo-Kreimes (See Creature Productions)
Producteur : Marc Bertrand (ONF)
Productrice exécutive : Julie Roy (ONF)
Une coproduction de l’Office national du film du Canada et du Partenariat du Quartier des spectacles

L'hommage pour célébrer les 35 ans d'écriture de Dany Laferrière est une idée originale d'Anne Plamondon.

À PROPOS DE L’OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA (ONF)

L’Office national du film du Canada (ONF) produit des animations innovantes dans ses studios de Montréal, dans ses centres situés partout au pays et dans le cadre de coproductions internationales avec les animateurs les plus en vue de la planète. Il est également un chef de file en matière d’approches novatrices en stéréoscopie 3D et en contenu animé pour nouvelles plateformes. L’ONF a réalisé plus de 13 000 productions et remporté au-delà de 7000 récompenses. Ses animations ont récolté 7 de ses 12 Oscars, 6 Grands Prix au Festival international du film d’animation d’Annecy, en France, 4 Palmes d’or au Festival de Cannes et 2 Ours d’or à la Berlinale. Pour accéder aux animations primées de l’ONF et découvrir le travail des artistes et des artisans, allez à ONF.ca, téléchargez les applications de l’ONF pour appareils mobiles ou visitez Pause ONF.

À PROPOS DU QUARTIER DES SPECTACLES ET DU PARTENARIAT DU QUARTIER DES SPECTACLES

Cœur culturel de Montréal, le Quartier des spectacles offre la plus grande concentration et diversité de lieux de diffusion culturelle en Amérique du Nord et propose un grand nombre de festivals et d’événements. Le Quartier accueille des installations urbaines innovantes qui font appel à des disciplines d’avant-garde comme le design d’éclairage, la création d’environnements immersifs et d’espaces numériques interactifs. Vitrine des nouvelles technologies multimédias, le Quartier des spectacles positionne Montréal comme une référence internationale dans le domaine.

Créé en 2003, le Partenariat du Quartier des spectacles est un organisme à but non lucratif, qui regroupe plus de 85 membres actifs sur le territoire. Il veille à l'animation du Quartier des spectacles par la programmation d'activités culturelles, à la gestion et à l'animation des places publiques, à la mise en lumière du Quartier et à sa promotion à titre de destination culturelle incontournable. Le Partenariat bénéficie du soutien de la Ville de Montréal.

Pour d'information : quartierdesspectacles.com

DERRIÈRE LE RIDEAU

PHOTOS ET VIDÉO

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21.10.21

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CONTACT MÉDIAS


Un cœur nomade

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Communications Mingotwo
melanie@mingo2.ca
514 582-5272

Partenariat du Quartier des spectacles

Marie Lamoureux
marie.lamoureux@quartierdesspectacles.com
514 923-6772

Office National du film du Canada
Nadine Viau
n.viau@nfb.ca
514 458-9745