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Plongez dans la création immersive au SAT FEST

24 janvier 2017

Texte principal du billet

Mettre les pieds dans la Satosphère, c’est pratiquement traverser dans un univers parallèle. Étendus au sol sur de grands coussins, les yeux rivés sur le toit du dôme, les visiteurs y vivent des moments expérientiels et sensoriels uniques qui mettent de l’avant des œuvres unissant le son et la lumière.

Du 25 janvier au 3 mars, durant le SAT FEST, découvrez pourquoi les films créés à la Société des arts technologiques (SAT) font l’envie du monde entier.

Nous avons rencontré Louis-Philippe St-Arnault, directeur du département d’immersion à la SAT, pour discuter de création immersive et du festival.

Qu’est-ce qu’une expérience immersive ?

L’immersion en tant que telle existe depuis longtemps. Vous pouvez plonger dans un bon livre et vous voilà immergé! À la SAT, nous travaillons autour de l’immersion sensorielle, c’est-à-dire être enveloppé par l’image et le son. Notre Satosphère est sans contredit le lieu phare de la SAT pour vivre ce genre d’expérience audiovisuelle.

À la SAT, vous proposez un programme de création d’œuvres immersives. Comment cela fonctionne-t-il ?

Nous recevons des artistes qui se questionnent sur le langage de l’immersion. Habituellement, les résidences de travail s’étendent sur une année. Les artistes utilisent la Satosphère et nos laboratoires de création. La SAT, avant d’être un lieu de diffusion, est d’abord un espace de création et de recherche. L’idée maîtresse de la recherche demeure de faire vivre au public des émotions et de stimuler ses sens, tout en respectant l’intention des artistes. La majorité des œuvres diffusées au SAT Fest ont été développées par des artistes en résidence chez nous.

Comment réalise-t-on ce type de projet ?

Bien que les approches soient totalement différentes d’une œuvre à l’autre, nous tendons le plus souvent possible vers la création d’œuvres expérientielles qui impliquent le public. Puis, nous essayons de greffer une trame narrative à tout cela. Nous pouvons aller de plus en plus loin aujourd’hui grâce, entre autres, à l’expertise que nous avons développée au fil des années et aux diverses évolutions technologiques. La réalité virtuelle, maintenant bien connue du public, a aussi permis de démocratiser les œuvres expérientielles. Le cinéma et l’industrie du jeu vidéo tendent également de plus en plus vers cette forme d’expériences.

Jusqu’au 3 mars, lors du SAT Fest, vous présentez des courts métrages immersifs. Qu’est-ce que nous pourrons y voir ?

Il y a sept projets au programme, dont quatre œuvres produites ici, lors de résidence à la SAT, et trois films d’ailleurs dans le monde. Dans la Satosphère, les visiteurs pourront vivre, dans une formule condensée, une série d’expériences d’immersion qui explorent des esthétiques très diverses. C’est une belle façon pour le public de découvrir cette pratique artistique d’avant-garde avec des œuvres de très hauts calibres. Nos contenus immersifs, mais aussi pour nos travaux de recherche, sont d’ailleurs en demande et deviennent une carte de visite extraordinaire pour Montréal.

SAT Fest

À la Société des arts technologiques
Du 25 janvier au 3 mars

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