THE BLUE MAN (A.K.A. ETERNAL EVIL)

Paul Sharpe est un réalisateur en panne d’inspiration, contraint à filmer des publicités insipides au cœur de Montréal afin de maintenir sa compagnie de production en activité. Insatisfait de sa vie professionnelle et familiale, il trouve refuge dans les bras de sa maîtresse, Janus, qui l’initie aux projections astrales, une discipline ésotérique où l’esprit se dissocie du corps pour explorer librement l’espace environnant. Mais ces voyages astraux sont-ils sans conséquence? Le fils de Paul est persuadé qu’il voit un homme bleu translucide voler dans la maison, mais surtout, des gens de l’entourage immédiat de Paul se mettent à mourir les uns après les autres, toujours durant son sommeil. Il semble que les victimes ont vu leurs os et organes internes littéralement broyés de l’intérieur. Alors qu’un policier enquête sur la série de meurtres, l’étau se resserre autour de Paul qui réalise que cette aventure trouve probablement son origine dans un documentaire qu’il aurait tourné quelques années plus tôt.

Trop peu de films d’horreur trouvent leur inspiration dans les projections astrales. Le réalisateur montréalais d’origine hongroise George Mihalka — qui avait déjà eu la main chanceuse avec MY BLOODY VALENTINE quatre ans plus tôt — revient à l’horreur pour un quatrième long métrage pour le moins inusité. THE BLUE MAN (aussi connu sous le titre ETERNAL EVIL) se présente un peu comme un long épisode d’émissions telles THE Zone ou THE Outer Limits. Le film est écrit par Robert Geoffrion, qui avait aussi signé le scénario de SCANDALE. THE BLUE MAN n’eut droit qu’à une discrète sortie en salle au Québec durant le temps des Fêtes 1986. Le film reçut deux nominations aux Prix Génie (Meilleur acteur pour Winston Rekert et Meilleure musique) et fut primé par le public du Festival du film d’horreur d’Avoriaz en janvier 1987. Le réalisateur George Mihalka sera sur place pour présenter ce rare film au public.