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Biiru : la folie izakaya s’empare du Quartier des spectacles

14 mars 2014

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Les izakayas, ces brasseries japonaises qui proposent des plats à partager, sont de plus en plus populaires en ville. Le petit dernier? Biiru, qui a ouvert ses portes il y a à peine un mois sur la petite rue City Councillors.

Rencontre avec Yann Levy, copropriétaire du Biiru.

Biiru : la folie izakaya s’empare du Quartier des spectacles Photos: Marie-Joëlle Corneau

Pourquoi avoir décidé d’ouvrir un izakaya?

Il y a un fort engouement en Amérique du Nord pour tout ce qui est japonais. Comme le marché du sushi est saturé, d’autres types d’établissements ont vu le jour. C’est le cas des izakayas, qui sont des brasseries japonaises traditionnelles. À Montréal, la tendance est née il y a environ quatre ans.

Avez-vous la fibre nippone depuis longtemps?

Je suis allé au Japon il y a un an et j’ai été séduit par ce pays. J’y retourne d’ailleurs bientôt. Je travaillais dans le commerce électronique, mais j’ai toujours voulu ouvrir un restaurant. Quand l’occasion s’est présentée, je me suis lancé! J’ai ouvert Biiru avec Yossi Ohana, DJ de Sugar Sammy et au Buonanotte.

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Les inspirations japonaises sont bien présentes dans le décor.

Oui. Nous avons pris notre temps pour penser à chaque détail. Mon associé m’a donné carte blanche pour le décor, une autre de mes passions. On retrouve entre autres des parchemins sur les murs, des cages avec des oiseaux en origami, une daruma (une poupée japonaise) et des messages en japonais sur les chaises...

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Et que retrouve-t-on au menu?

Tous nos plats sont destinés à être partagés. Ce sont des standards de la cuisine japonaise que nous avons modernisés et adaptés au marché montréalais. Par exemple, la salade de soba (nouilles de sarrasin) est servie avec une vinaigrette de kimchi, des canneberges, du bacon et du sucre d’érable. Nous avons aussi un japadog : une version japonaise du hot dog qui vient avec de la sauce teriyaki, de la purée de mangues, des oignons frits, des algues et une saucisse de porc et de crevette. Et dans notre ramen, nous avons ajouté du foie gras pour donner un goût particulier. De nos jours, les clients sont toujours à la recherche d’une petite touche différente.

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Pourquoi avez-vous choisi de vous installer dans le Quartier des spectacles?

Le succès que connaît le Furco depuis son ouverture à un coin de rue d’ici nous a beaucoup influencés. En un an, ce bar a réussi à ramener de façon quotidienne des gens dans ce coin de la ville. C’est devenu un pôle d’attraction et nous souhaitions en faire partie. Nous nous sommes installés dans le quartier pour ajouter à l’offre. Plus il y aura de bonnes adresses, plus les gens voudront passer du temps ici. Nous ne voulions pas avoir pignon sur la rue Sainte-Catherine ; nous sommes un peu en retrait par choix et notre enseigne est minimaliste (un drapeau japonais).

Notre choix s’est aussi porté sur cet emplacement parce qu’il y a une magnifique terrasse, ce qui n’existe pas dans les autres établissements japonais montréalais. Et comme il y a une grande clientèle d’affaires dans le secteur, nous avons décidé d’ouvrir le midi en semaine en plus du soir.

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Quelle image vous vient en tête quand vous pensez au Quartier des spectacles?

Je pense d’abord au Musée d’art contemporain, à la Maison symphonique,  à la place des festivals et à tous les événements culturels. Le Quartier des spectacles, c’est vraiment devenu le cœur de Montréal. C’est animé, aussi bien en salles qu'à l’extérieur.

Biiru 1433, City Councillors Le midi : du mardi au vendredi de 11 h 30 à 14 h Le soir : du mardi au jeudi de 17 h 30 à 22 h et les vendredis et samedis de 17 h 30 à 23 h

Publié le 14 mars 2014

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