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Café Parvis : un petit nouveau, rue Mayor

4 février 2014

Texte principal du billet

Les huit partenaires derrière le Furco frappent encore. Situé dans le grand local adjacent au populaire bar, le Café Parvis, ouvert depuis quelques jours à peine, est un café et une pizzeria. L’endroit séduit déjà les Montréalais le jour et on prévoit une ouverture en soirée d’ici le printemps.

Rencontre avec Éric Bélanger, chef superviseur et associé au Café Parvis, au Furco et à la Buvette Chez Simone.

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Comment est né le Café Parvis?

Quand nous avons ouvert le Furco, en octobre 2012, nous avions prévu qu’il serait en opération midi et soir. Nous avons d’abord ouvert le soir, pour le rodage, puis, après une semaine, le bar était déjà plein tous les soirs. C’est devenu très rapidement un endroit où c’était continuellement la fête. Nous n’avons donc jamais ouvert le midi. Puis, on nous a proposé le local adjacent. Au départ, nous étions plus ou moins intéressés parce que nous étions satisfaits du Furco. Mais l’idée d’ouvrir un café me trottait dans la tête depuis un moment. Puisque le local était parfait et que ça fonctionnait bien avec les associés du Furco, nous avons décidé d’aller de l’avant.

Le Parvis, lui, sera ouvert seulement le midi?

Notre objectif est de l’ouvrir matin, midi et soir! Le Parvis ouvre dès sept heures le matin. Nous servons un café haut de gamme – notre barista est même allée suivre une formation en Oregon! – ainsi que des viennoiseries qui sont cuisinées sur place. Nous nous préparons pour l’ouverture de soir, qui se fera d’ici le printemps, quand tout sera à mon goût. Pour le moment, donc, nous sommes ouverts du lundi au vendredi, de 7 h à 15 h, et, bientôt, nous ouvrirons les soirs et les week-ends.

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Qu’est-ce qu’on retrouve au menu?

Il y a six sortes de pizzas, autant de salades et une soupe. On peut manger sur place ou commander pour emporter. Le concept ressemble à celui de la Buvette chez Simone [où Éric Bélanger est aussi associé], c’est-à-dire que, sur le menu, vous encerclez ce que vous voulez et nous l’apportons sur des plateaux pour permettre le partage entre les convives. C’est parfait pour le midi. Cela nous permet de faire un service rapide en moins de 45 minutes. Nous proposons des pizzas romaines, qui ont une pâte plus épaisse et plus croustillante que la pizza napolitaine. Les recettes se veulent inventives. Il y a, par exemple, une pizza avec du boudin maison et des oignons caramélisés. Une autre est garnie de saumon fumé maison, de salade fraîche et d’huile citronnée.

Vous avez un permis d’alcool?

Oui. C’est un permis pour restaurant, donc il faut manger pour consommer de l’alcool. Nous proposons six bières en fut d’une microbrasserie québécoise. La carte des vins est restreinte, mais bien choisie : il y a douze bouteilles et au verre, nous proposons deux vins d’importation privée qui ont été créés spécialement pour nous. Le vrai bar, il est à côté; c’est le Furco. Ici, nous voulions créer une pizzeria conviviale où les prix sont abordables.

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Quelle est l’ambiance du Parvis?

Nous avons voulu créer une ambiance un peu seventies. Nous souhaitions déménager l’esprit du Mile-End au centre-ville, parce qu’il n’y a pas vraiment d’établissement de ce genre ici. C’est le designer Zébulon Perron, aussi partenaire dans l’aventure, et moi-même qui avons pensé le décor qui comprend des références rétro et beaucoup de plantes.

Quels autres projets avez-vous en tête pour le Parvis?

Nous souhaitons avoir des places de terrasse sur la rue dès le printemps. La demande de permis a été faite. La terrasse serait ouverte du matin jusqu’à environ 21 h ou 22 h. Nous pourrions la garder ouverte jusqu’à 23 h, mais nous voulons nous assurer d’une bonne cohabitation avec le voisinage. Aussi, j’aimerais ajouter une serre sur le toit. Nous pourrions y faire pousser nos propres piments. Nous allons probablement commencer les travaux en mai.

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Quelle image vous vient en tête quand vous pensez au Quartier des spectacles?

L’Église Unie Saint-James. J’aime beaucoup l’architecture et je venais souvent me promener dans le quartier pendant les travaux de revitalisation de l’église. C’est comme ça d’ailleurs que j’ai trouvé le local de la rue Mayor, derrière l’église, et que nous nous sommes installés ici.

Café Parvis 433, rue Mayor

Publié le 3 février

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